Qu'y a-t-il après la mort ?
La plupart, en tout cas ceux qui ne connaissent pas la Parole de Dieu ou qui ne la croient pas, répondront : « Nous n'en savons rien, d'ailleurs, personne ne peut le savoir ». Avouez que cette réponse est inadmissible. D'abord, elle n'est pas logique. Aucun de nous ne monterait dans un train sans savoir où il le conduira. Ensuite, elle est peu courageuse ! On préfère ne pas savoir pour ne pas y penser ! Pourtant, n'est-ce pas la question primordiale ? D’autres diront : « Après la mort, tout est fini ». C'est insensé ! Dieu nous aurait-il créés à son image pour nous anéantir après ?
Peu importe l'opinion des hommes. Demandons à Dieu de nous révéler la vérité. Il le fait au le chapitre 16 de l'Evangile selon Luc (versets 19 et suivants) que nous vous conseillons de lire attentivement : le voile qui nous cache l'au-delà est un instant soulevé. Et que découvrons-nous ? Deux séjours : l'un pour les croyants, l'autre pour ceux qui n'ont pas cru.
Pour les croyants, c'est le séjour bienheureux. Ils sont recueillis près de Jésus dans l'attente de leur résurrection pour être introduits dans le ciel de gloire pour l'éternité.
Pour les incrédules, c'est déjà dans un lieu de tourments qu'ils entrent. Le faste de l'enterrement, les paroles émouvantes, les prières dites à leur intention, tout cela ne peut rien changer à leur destinée finale. Un cri tragique y fait écho: "Aie pitié de moi !". Trop tard ! Il fallait pousser ce cri plus tôt, tandis qu'on était sur la terre. La miséricorde divine n'a plus cours ; dans ce lieu ténébreux, même une goutte d'eau est refusée à ceux qui n'ont pas voulu boire au fleuve de la grâce qui coule à plein bord aujourd'hui.
Ce sont là des vérités que l'on aime pas entendre lorsqu'on est encore loin de Dieu, mais nous n'avons pas le droit de vous les cacher. S'il vous déplaît de les entendre, prenez garde : c'est précisément la preuve qu'il fallait vous les redire.
Nous ne terminerons pas sans vous rappeler également que la grâce de Dieu vous est offerte encore aujourd'hui. Alors qu'il en est encore temps, acceptez son pardon en croyant en Jésus Christ, son Fils, qui est mort pour vous, subissant à votre place le jugement et la condamnation. Si vous ne croyez pas, laissant la porte de votre cœur fermée aux appels du Sauveur, vous devrez subir vous-même cette condamnation qui vous mènera loin de Dieu pour l’éternité car : « Comment échapperons-nous si négligeons* un si grand salut ? » (Hébreux 2 v.3)
* négligeons ou méprisons (note des traducteurs)
Évangile selon Luc, chapitre 16 v.19 à 31 :
Or il y avait un homme riche qui se vêtait de pourpre et de fin lin, et qui menait joyeuse vie, chaque jour, splendidement. Et il y avait un pauvre, nommé Lazare, couché à sa porte, tout couvert d'ulcères ; il désirait se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche, mais même les chiens venaient lécher ses ulcères. Il arriva que le pauvre mourut et qu'il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche aussi mourut et fut enseveli. Et dans l'hadès, levant les yeux, comme il était dans les tourments, il voit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Alors il s'écria :
« Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare, afin qu'il trempe dans l'eau le bout de son doigt et qu'il rafraîchisse ma langue, car je suis tourmenté dans cette flamme. »
Mais Abraham dit :
« Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare pareillement les maux ; mais maintenant lui est consolé ici, et toi tu es tourmenté. Et de plus, un grand gouffre est fermement établi entre nous et vous ; de sorte que ceux qui veulent passer d'ici vers vous ne le peuvent pas, et que ceux qui veulent passer de là ne traversent pas non plus vers nous. »
Alors il dit :
« Je te prie donc, père, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père, car j'ai cinq frères : qu'il les avertisse solennellement, afin qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourment. »
Mais Abraham lui dit :
« Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent. »
L'autre reprit :
« Non, père Abraham ; mais si quelqu'un va des morts vers eux, ils se repentiront. »
Abraham lui dit : « S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas persuadés non plus, même si quelqu'un ressuscite d'entre les morts. »
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