Sous forme de slogan, de programme électoral ou de simple désir, les uns promettent et les autres espèrent le changement qui améliorera la vie et fera de la terre un paradis. "Il faut que ça change", chacun en est bien convaincu. Cette devise de tout temps est rappelée haut et fort lors des campagnes présidentielles.
Mais qu'est-ce qui doit changer ?
Là, les avis ne concordent plus. Les sondages d'opinion donnent les réponses les plus diverses : il faut changer les constitutions mal adaptées, les gouvernements incapables, les conditions de vie inhumaines, la répartition des ressources nationales, les méthodes judiciaires… et nous pourrions ainsi allonger la liste.
Le vrai problème
Nous ne disons pas que dans ces divers domaines bien des améliorations ne soient pas souhaitables et même possibles. Mais les principaux problèmes de l'homme ne sont pas politiques, économiques, sociaux, écologiques. Ce sont des problèmes moraux qui, hélas, - nous ne pouvons pas le nier - vont en empirant. La Bible annonce que « dans les derniers jours… les hommes seront égoïstes, avares, vantards, hautains… ayant l’apparence de la piété, mais ayant renié sa puissance. » (2 Timothée 3, v.1 à 5).
Imaginez
Imaginez un moment le monde sans égoïsme, sans mensonge, chacun mettant en pratique les enseignements du Christ, aimant son prochain comme lui-même, faisant à autrui ce qu'il voudrait qu'on lui fasse… Et vous voyez réglés du même coup tous les conflits à quelque échelle qu'ils se situent. C'est le bonheur dans les familles, la fin de la lutte des classes, la paix entre nations, la fraternité universelle.
Ce qui doit changer
Ce qui doit changer d'abord, ce ne sont pas les conditions de vie de l'homme, c'est l'homme lui-même, et le renouveau qui est à la base de tous les autres, c'est celui du cœur. Pas seulement celui de mon voisin, de mon employeur, des dirigeants, de mon conjoint, de mes enfants, mais le changement de mon propre cœur.
Comment changer ?
L'expérience montre, hélas, qu'il est impossible de reformer fondamentalement sa propre personnalité. « Chassez le naturel, il revient au galop ». Cette phrase du poète devenue un proverbe bien connu n'est que trop vraie. « Un Éthiopien peut-il changer sa peau, et un léopard ses taches ? De même, pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes habitués à faire le mal ? » (Jérémie 13 v.23).
Le plus étonnant encore est que cette réforme, Dieu lui-même a renoncé à l'entreprendre. L'homme est foncièrement pécheur, incapable aussi bien de s'améliorer que d'être amélioré.
La Bible confirme en tout point notre expérience : « Le cœur est trompeur par dessus tout et INCURABLE ; qui le connaît ? Moi, l'Eternel, je sonde le cœur… » (Jérémie 17, v. 9 et 10).
Nécessité de la nouvelle naissance
Dieu ne répare jamais ce que l'homme a gâché. Mais il lui offre une nature nouvelle : une vie nouvelle qui est celle de Jésus Christ et que nous pouvons nous approprier. Lui qui, justement, ne change pas parce qu’il et « le même, hier, et aujourd’hui, et éternellement » (Hébreux 13 v.8) a aimé son prochain comme lui-même : Il a donné sa vie pour nous. Sur la croix, il a souffert et est mort pour expier nos péchés et par la foi en lui, nous recevons une nouvelle vie : la vie éternelle.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ». « Qui croit au Fils de Dieu a la vie éternelle. » (Jean 3 v.16 et 36)
Quand Jésus prononça ces paroles à Nicodème, il lui dit aussi : « En vérité, en vérité, je te dis: Si quelqu'un n'est pas né de nouveau, il ne peut pas voir le royaume de Dieu…. Ne t'étonne pas de ce que je t'ai dit: Il vous faut être nés de nouveau. » (Jean 3 v.3 et 7)
Nicodème était pourtant un docteur d’Israël, un conducteur religieux qui connaissait les Ecritures et les enseignait, mais tout cela ne suffit pas : il faut être né de nouveau, c’est-à-dire avoir reçu, par la foi en Jésus Christ, la vie nouvelle, la vie divine, la vie éternelle.
« Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau » a dit Dieu, par le prophète Ezéchiel (Ezéchiel 36 v. 26).
Chez celui qui est né de nouveau sont apparus de nouveaux besoins et de nouvelles affections. Ce qu'il aimait jusqu'à sa conversion a cessé d'avoir de l'importance. Inversement, ce qui n'avait auparavant aucun attrait pour lui – par exemple la lecture de la Bible, les relations fraternelles avec d'autres chrétiens et, par dessus tout, la Personne de Jésus Christ – fait maintenant sa joie. Ce ne sont pas les choses qu'il quitte ni celles qu'il découvre qui ont changé ; c'est donc bien son cœur qui l'a été. Le croyant est devenu capable de tout apprécier selon une autre échelle de valeurs. Une transformation radicale de sa manière de penser lui fait voir Dieu, le monde, l'avenir, et le fait se voir lui-même, sous un jour tout différent. Ce ne sont plus tant ses petits espoirs – souvent faux – de cette vie terrestre et limitée qui occupent son cœur, mais l’espérance sûre et véritable de la vie éternelle avec Jésus.
« Il faut que ça change ! » dîtes-vous ?
Jésus vous dit : « Il faut que vous naissiez de nouveau. » (Jean 3 v.7)
(Adaptation du dépliant « CHANGEMENT » - Série de Valence)