La Bible nous parle à plusieurs reprises d'arbres de vie.
Considérons le premier, tout au début, aux chapitres 2 et 3 du livre de la Genèse,
puis le dernier, tout à la fin, au dernier chapitre de l’Apocalypse.
« Et l’Éternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’orient, et il y plaça l’homme qu’il avait formé. L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et (aux fruits) bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » (Genèse 2 v. 8 et 9)
Nous connaissons la suite : Adam et Eve désobéirent à Dieu qui leur avait laissé la liberté de manger de tous les arbres du jardin sauf de celui de la connaissance du bien et du mal. C’est ainsi que le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort (Romains 5 v.12)
« Et l’Éternel Dieu dit : “Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour connaître le bien et le mal. Maintenant, empêchons-le d’avancer sa main, de prendre aussi de l’arbre de vie, d’en manger et de vive éternellement !” Et l’Éternel Dieu le chassa du jardin d'Eden, pour qu’il cultive la terre d’où il avait été pris. Après avoir chassé l’homme, il plaça à l’orient du jardin d'Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante pour garder le chemin de l’arbre de vie. » (Genèse 3 v.22 à 24).
C’est une grâce que Dieu ait empêché l’homme d’approcher l’arbre de vie pour en manger et vivre à toujours. Qu’en serait-il de nous si nous devions vivre éternellement dans un corps mortel, côtoyant sans cesse la misère morale sur cette terre souillée par le péché ? Manger du fruit de l’arbre de vie et vivre éternellement dans notre présente condition aurait fait inéluctablement notre malheur. Aussi Dieu, qui ne veut pas le malheur de l’homme, le chasse du jardin d’Eden (ou : de délices), le paradis terrestre, et barre le chemin d’accès à l’arbre de vie qui en est le centre.
Comment l’homme pécheur pourrait-il paraître devant le Dieu saint qui a les yeux trop purs pour voir le mal (Habakuk 1 v.13) ?
Si nous ne pouvons pas aller à Dieu à cause de nos péchés, Lui est descendu jusqu’à nous dans la Personne de Jésus qui a déclaré : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi. » (Jean 14 v.6)
Jésus est le chemin : Il est le seul moyen qui nous permette d’aller à Dieu parce qu’il s’est chargé de nos péchés qui nous en interdisaient l’accès. A la croix, il en a subi le jugement à notre place, de sorte que le croyant s’approche librement de Dieu devenu son Père.
Jésus est la vérité : « La grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » (Jean 1 v.17). Il est l’incarnation du Dieu de vérité. « Lui est le Dieu véritable et la vie éternelle » (1 Jean 5 v.20).
Jésus est la vie : Il est venu afin que nous ayons la vie, et que nous l’ayons en abondance (Jean 10 v.10)
« Celui qui croit au Fils de Dieu a la vie éternelle. » (Jean 3 v.36)
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.16)
Un autre arbre de vie :
A la fin de l’Apocalypse, dernier livre de la Bible, Dieu nous présente un autre arbre de vie au milieu d’un autre paradis : le paradis céleste, le paradis de Dieu.
« Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était l’arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois […] Et il n’y aura plus de malédiction; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville […] Et il n’y aura plus de nuit ; on n’aura plus besoin d’une lampe ni de la lumière du soleil, car le Seigneur Dieu fera briller sa lumière sur eux ; et ils régneront aux siècles des siècles. » (Apocalypse 22 v.1 à 5)
A ce paradis de Dieu, chacun est invité. La seule condition est d’être lavé de tout péché dans le sang de Jésus versé pour nous à la croix.
« Bienheureux ceux qui lavent leur robe,
afin qu'ils aient droit à l'arbre de vie
et qu'ils entrent par les portes dans la ville. »
(Apocalypse 22 v.14)
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