Il y a un peu plus de 2000 ans, un évènement extraordinaire se produisit sur la terre, tellement extraordinaire qu’une multitude d’anges se mirent à louer Dieu disant : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ; et sur la terre paix ; et bienveillance parmi les hommes ! » (Luc 2 v.13-14)
Plusieurs siècles auparavant, cet événement miraculeux avait été prédit par les prophètes de Dieu avec des précisions remarquables.
Rappelons cette histoire merveilleuse :
L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans la ville de Nazareth (en Galilée, dans le nord d’Israël), à une vierge, Marie, fiancée à Joseph.
L’ange dit à Marie :
« Je te salue, toi qui est comblée de faveur ! Le Seigneur est avec toi ; tu es bénie parmi les femmes. »
Marie fut troublée à sa parole et l’ange lui dit :
« Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Et voici, tu concevras dans ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus*. Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-haut …
— Comment cela arrivera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ? demanda Marie.
— L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu…
* Jésus : transcription de l’hébreu Jéshua ou Joshua = l’Éternel (est) sauveur.
Marie étant enceinte, Joseph, son fiancé qui était juste, se proposait de rompre avec elle en secret afin de ne pas l’exposer au déshonneur, mais un ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, ne crains pas de prendre auprès de toi Marie ta femme, car ce qui a été conçu en elle est de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. »
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Tout cela arriva conformément à ce que Dieu avait dit plus de 700 ans auparavant par le prophète Esaïe :
« Voici, la vierge sera enceinte et enfantera un fils, et on l’appellera du nom d’Emmanuel » (Ésaïe 7 v.14) qui se traduit : Dieu avec nous.
Réveillé de son sommeil, Joseph fit comme l’ange du Seigneur le lui avait ordonné : il prit sa femme auprès de lui, mais il ne la connut pas jusqu’à ce qu’elle ait enfanté son fils premier-né.
Plus tard, un décret de César Auguste ordonnant un recensement, Joseph et Marie, sa fiancée qui était enceinte, montèrent, pour être enregistrés, de Nazareth en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, parce qu’il était de la maison et de la lignée de David.
Pendant qu’ils étaient là, à Bethléem, les jours où Marie devait accoucher étant accomplis, elle mit au monde son fils premier-né, et l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.
Dans la même contrée il y avait des bergers qui demeuraient aux champs et gardaient leur troupeau pendant la nuit. Un ange du Seigneur se trouva avec eux ; la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux, et ils furent saisis d’une grande peur. L’ange leur dit :
« N’ayez point de peur, car voici, je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie, qui sera pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. En voici pour vous le signe : vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. »
Soudain il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste qui louait Dieu, et disait :
« Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ; et sur la terre, paix ; et bienveillance parmi les hommes ! »
Puis, lorsque les anges les eurent quittés pour aller au ciel, les bergers allèrent en hâte à Bethléem, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l'avoir vu, ils divulguèrent la parole qui leur avait été dite concernant ce petit enfant puis s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu.
Après la naissance de Jésus des mages arrivèrent de l’orient à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui a été mis au monde ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus lui rendre hommage. »
Ayant appris que Bethléem était la ville où le Christ devait naître, selon ce qu’avait prédit le prophète Michée plus de 700 ans auparavant (Michée 5 v.2), ils s’y dirigèrent et l’étoile qu’ils avaient vue dans l’orient allait devant eux, jusqu’au moment où elle s’arrêta au-dessus du lieu où était le petit enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une fort grande joie. Étant entrés dans la maison, ils virent le petit enfant avec Marie sa mère ; alors, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; ils ouvrirent leurs trésors et lui offrirent des dons : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
(textes tirés des Évangiles selon Luc, ch.1 v.26 à 35 et ch.2 v.1 à 20 et Matthieu, ch.1 v.18 à 2 v.11)
Pourquoi Jésus vint-il sur cette terre
Et partager ici-bas notre sort ?
Pourquoi vint-il dans ce lieu de misère
Et endurer la souffrance et la mort ?
Pour nous sauver, Jésus laissa sa gloire
Qui l’entourait dans la splendeur des cieux ;
Il est venu, victime expiatoire,
Nous apporter un salut glorieux.
Pourquoi Jésus naît-il dans l’indigence,
Lui, le Très-Haut, le Prince de la paix,
Au lieu de naître au sein de l’opulence
Comme le fils d’un roi dans son palais ?
Jésus est né dans une obscure étable
Pour nous montrer, à tous, l’humilité ;
Ce Roi du ciel, ce Sauveur adorable,
Dès son berceau choisit la pauvreté.
Pourquoi Jésus a-t-il, sur cette terre,
Lui, saint et pur, supporté tant de maux ?
Pourquoi fut-il, sur la croix du calvaire,
Bien qu’innocent, cloué par des bourreaux ?
Il a souffert, mais sa douleur expie
Tous les péchés qui nous fermaient le ciel ;
Jésus est mort pour nous donner la vie
Et, près de Dieu, le bonheur éternel.
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