Nous voici dans les tous derniers jours de l’année 2011. N’est-ce pas le meilleur moment pour faire le point ?
Chaque année est comme une étape dans la vie et la fin de chaque étape est marquée par une borne qui s’appelle le 31 décembre. Arrêtons-nous à cette borne et regardons, derrière nous, le chemin parcouru...
Amis chrétiens, n’avons-nous pas à remercier notre Dieu de ce que, malgré nos faiblesses, nos manquements, nos fautes, il a toujours étendu sa main bienfaisante sur nous ? Nous avons peut-être traversé des moments difficiles, des épreuves, mais leurs issues n’ont-elles pas été en bénédiction pour nous ? Avons-nous réalisé que tout est permis de Dieu pour parler à nos cœurs, fortifier notre foi ou nous préserver d’un danger ? N’oublions pas que Dieu nous aime, et s’il permet des épreuves, son but est de nous bénir, même si nous ne le comprenons pas.
La Bible nous dit « que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8 v.28)
Nous avons sans aucun doute connu aussi des moments de joie, d’encouragements, de bénédictions. Avons-nous pensé à remercier Dieu comme David l'a écrit au psaume 103 :
« Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! »
Et si nous regardons en avant, pouvons-nous proclamer, comme ce même psalmiste :
« L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien…
Quand même je marcherais par la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal…
Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie
et j’habiterai dans la maison de l’Eternel pour de longs jours » (Psaume 23)
Quelle heureuse perspective que celle du croyant ! Un jour, peut-être avant la fin de cette année, le Seigneur reviendra pour introduire tous ses rachetés dans la maison du Père et nous serons toujours avec lui, dans la félicité sans fin. Pourrait-on posséder une plus grande espérance ?
Quand, dans ma course, à la borne arrivé,
D’où je revois le chemin de ma vie,
Je laisse au loin, de ce poste élevé,
Mes yeux errer sur la route suivie,
Ni larme, ô Dieu, ni regret, ni soupir
Ne vient troubler mon âme qui déborde :
Pour ton enfant il n’est qu’un souvenir,
Le souvenir de ta miséricorde.
Ah ! s’il est vrai que mes pieds ont laissé
Mille faux pas empreints sur la poussière ;
Sur mon sentier, si l’obstacle dressé
A, trop souvent, ralenti ma carrière,
Combien de fois, au lieu de me punir,
Tes tendres soins, ta pitié qui déborde,
N’ont, dans mon cœur, laissé qu’un souvenir,
Le souvenir de ta miséricorde !
(si je regarde en avant)
La sombre nuit pâlira désormais :
Demain le but apparaîtra sans voiles !
Le chemin monte, et vers les purs sommets
Semble déjà rejoindre les étoiles.
Là-haut, joyeux, dans l’immense avenir,
J’exalterai ton amour qui déborde,
Car, dans le ciel, il n’est qu’un souvenir,
Le souvenir de ta miséricorde !
(Hymnes et Cantiques n° 209)
(Si je regarde en arrière)
Et vous, cher ami qui ne connaissez pas encore Dieu comme votre Dieu sauveur, si vous regardez en arrière, que constatez-vous ? Quelle a été votre vie ? Regardez plus loin encore que cette année qui touche à sa fin : il y a environ deux mille ans, un événement unique dans les annales de l’éternité a eu lieu : Jésus, le Fils de Dieu, a souffert la mort sur la croix pour vous acquérir le pardon de vos péchés, la paix avec Dieu, la vie éternelle. L’avez-vous reçu ? Regardez en avant : Quelle sera votre éternité si vous refusez ce si grand don de Dieu ?
Nous vous en supplions, reconnaissez maintenant votre culpabilité devant Dieu à cause de vos péchés et recevez, par la foi, Jésus comme votre Sauveur. C’est alors que vous connaîtrez le vrai bonheur, le bonheur éternel.
N’attendez plus, car les années passent les unes après les autres, les jours passent, et un jour, il sera trop tard ! La Bible dit :
« Voici, c’est maintenant le temps favorable, c’est maintenant le jour du salut. » (2 Corinthiens 6 v.2)
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