Il est mort ! On avait mis tout espoir en Lui, et voici, il est mort ! Quand il est entré dans Jérusalem, toute la ville était en émoi. Beaucoup étendaient leurs vêtements devant lui, d’autres coupaient des rameaux pour les répandre sur son passage, persuadés qu’il venait établir son royaume. « Hosana ! criaient-ils, béni soit le royaume qui vient ! ». Et il est mort, il a été crucifié ! On l’a entendu crier de la croix, du milieu des ténèbres en plein jour : « Mon Dieu, mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Tout est-il donc fini ? Les promesses de celui qui a accompli tant de miracles de puissance et d’amour sont-elles tombées à l’eau ?
Désespérées, des femmes viennent en pleurant au tombeau, le dimanche matin très tôt car il fallait attendre la fin du sabbat, et voici : le tombeau est ouvert, la lourde pierre a été roulée. Perplexes, elles entrent et, au lieu de voir le corps de Jésus qu’elles voulaient embaumer, elles voient avec effroi un ange resplendissant de lumière qui leur dit : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est pas ici, mais il est ressuscité !».
Quelle bonne nouvelle ! Le Seigneur est vivant ! En effet, il leur apparaît et c’est avec une immense joie qu’elles courent annoncer aux disciples et à tous les autres :
« Jésus est ressuscité ! Il est vivant ! »
Qu’en serait-il si Jésus n’était pas ressuscité ? Sur quoi serait fondée notre espérance ? Sans la résurrection du Sauveur, la mort resterait invaincue et nous resterions « morts dans nos fautes et dans nos péchés » (Ephésiens 2 v.1 et 5)
L’apôtre Paul a écrit : « Si Christ n’a pas été ressuscité, alors notre prédication est vaine, et votre foi aussi est vaine ; et même nous apparaissons comme de faux témoins de Dieu, car nous avons rendu témoignage à l’égard de Dieu qu’il a ressuscité Christ…
…et si Christ n’a pas été ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés : alors aussi ceux qui se sont endormis en Christ ont péri. Si, pour cette vie seulement, nous avons espérance en Christ, nous sommes plus misérables que tous les hommes. » (1 Corinthiens 15 v.14 à 19)
Dieu soit béni ! « le Seigneur est réellement ressuscité » (Luc 24 v.34) et sa résurrection est la preuve irréfutable que Dieu est pleinement satisfait du sacrifice parfait de Jésus Christ à la croix.
Victorieux de la mort, Christ est sorti du tombeau. La mort n’a plus aucun pouvoir sur Jésus le grand Vainqueur ni sur ses rachetés. « “Où est, ô mort, ton aiguillon ? où est, ô mort, ta victoire ?” Or l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre seigneur Jésus Christ ! » (1 Corinthiens 15 v.55 à 57)
Jésus étant ressuscité et vivant aux siècles des siècles (Apocalypse 1 v.18), il accomplira ses promesses certaines et véritables :
« Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où je suis, vous, vous soyez aussi »
(Jean 14 v.3)
« Voici, je viens bientôt … Oui, je viens bientôt »
(Apocalypse 22 v.7, 12 et 20)
Ami lecteur, le Seigneur est mort pour vous, après avoir subi à votre place le jugement divin de vos péchés. Mais il n'est pas resté dans la mort : il est ressuscité, vivant aux siècles des siècles, et il revient bientôt pour prendre avec lui, dans son ciel, tous ses rachetés. Êtes-vous prêt ? Seriez-vous pris s'il revenait aujourd'hui ?
« Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé. » (Romains 10 v.9)
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A toi la gloire,
O Ressuscité !
A toi la victoire
Pour l'éternité !
Brillant de lumière,
L'ange est descendu,
Il roule la pierre
Du tombeau vaincu.
À toi la gloire, O Ressuscité !
À toi la victoire, Pour l’éternité !
Vois-le paraître:
C’est lui, c’est Jésus,
Ton Sauveur, ton Maître,
Oh! ne doute plus !
Sois dans l’allégresse,
Peuple du Seigneur,
Et redis sans cesse:
Le Christ est vainqueur !
À toi la gloire, O Ressuscité !
À toi la victoire, Pour l’éternité !
Craindrais-je encore ?
Il vit à jamais,
Celui que j’adore,
Le Prince de paix;
Il est ma victoire,
Mon puissant soutien,
Ma vie et ma gloire :
Non, je ne crains rien !
À toi la gloire, Ô Ressuscité !
À toi la victoire, Pour l’éternité !
Edmond-Louis Budry (1854-1932)
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