Il est un sujet d’une importance capitale auquel chaque être humain est un jour confronté, qu’il le veuille ou non. Un sujet d’une telle solennité que chacun devrait se poser maintes questions et pourtant, on évite d’en parler.
Quand un étudiant prépare un examen en vue d’un diplôme pour entrer dans la vie active, il pense à cet examen, il s’y prépare, il en parle. Ses proches, ses amis s’intéressent à sa réussite. Le travailleur qui aspire à sa retraite prévoit, souvent longtemps à l’avance, la façon dont il occupera son temps. Il en est de même pour toutes les étapes plus ou moins importantes de la vie. On y pense, on se pose des questions, on en parle, on prévoit… Mais quand il s’agit de la question capitale à laquelle nous sommes tous, sans exception, concernés – notre mort, le saut dans l’éternité inconnue – on évite de la mentionner, ou on en parle avec un faux sourire ou même en plaisantant pour faire croire qu’on ne la craint pas !
Un célèbre acteur français qui a quitté ce monde il y a peu d’années disait, avec l’humour qui lui était habituel : « En ce qui concerne la mort, ce qui me rassure, c’est que beaucoup d’autres y sont passé avant moi ! ». Ce qu’il ignorait – et qu’il n’ignore plus maintenant – c’est où se trouvent ces “beaucoup d’autres”.
Pourquoi donc évite-t-on de parler de la mort ? La peur de l’inconnu ? L’effroi de rencontrer Dieu dont certains nient l’existence pour se donner une fausse paix ?
Qu’y a-t-il après la mort ?
Voilà la question qu’il faut se poser car, en fait, ce n’est pas tant la mort, mais ce qui la suit qui est important et terrible pour ceux qui ne connaissent pas Dieu.
Qu’y a-t-il après la mort ?
● Nous n’en savons rien, disent les uns, et c’est justement cette ignorance qui rend la mort si redoutable d’autant plus que personne ne sait quand elle surviendra. L’étudiant dont nous parlions tout à l’heure sait quand il subira les épreuves de l’examen, celui qui attend sa retraite sait combien de temps il lui reste à travailler… mais sait-on combien de temps il nous reste à vivre ?
● Nous n’en savons rien, disent les autres, mais cela vaut mieux car pourquoi gâcher le temps de notre vie par l’obsession qu’elle va un jour prendre fin ? Profitons de la vie, disent-ils, « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons !» (1 Corinthiens 15 v.32). Quelle insouciance !
● Enfin, il y a ceux qui se forcent à croire qu’après la vie, tout est fini. C’est insensé ! Dieu nous aurait-il créés à son image pour nous anéantir après ? Il souffla en l’homme qu’il créa un souffle de vie et, contrairement à l’animal, l’homme devint une âme vivante (Genèse 2 v.7) – Oui, mais les prétendants au néant après la mort sont ceux qui nient l’existence de Dieu – Cela confirme ce que je disais : “c’est insensé”. La Bible dit : « l’insensé dit en son cœur : il n’y a pas de Dieu » (Psaume 14 v.1)
Si nous ne pouvons pas savoir ce qui suit la mort, laissons la Vérité répondre à cette question. La Parole de Dieu est la vérité. Elle ne peut que l’être, car Dieu n’est pas un homme pour mentir. Écoutons donc Celui qui a le pouvoir de nous laisser la vie ou de nous la reprendre.
La mort est la conséquence du péché (Romains 6 v.23). Dieu a créé l’homme à son image, le plaçant dans un jardin de délices où il avait toute liberté, sauf de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. « Le jour où tu en mangeras, lui dit-il, tu mourras certainement » (Genèse 2 v.17). Par la désobéissance de nos premiers parents, « le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a passé à tous les hommes, du fait que tous ont péché » (Romains 5 v.12).
Dieu qui est saint et parfaitement juste ne peut pas laisser le péché impuni. C’est pourquoi il est écrit :
« Il est réservé aux hommes de mourir une fois – et après cela, le jugement »
(Hébreux 9 v.27)
La réponse à cette question angoissante : “Qu’y a-t-il après la mort ?” est ce seul mot effrayant qui sonne durement et dont pourtant nous ne pouvons nous débarrasser : Le JUGEMENT. Non, tout n’est pas fini au moment du dernier soupir. On emploie souvent l’expression “rendre l’âme” ; rendre l’âme à qui ? Vous êtes-vous posé la question ? Si « le corps qui est poussière retourne à la terre, l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné » (Ecclésiaste 12 v.7). A Dieu pour y entendre une appréciation et recevoir une juste rétribution. Tous les péchés, y compris ceux qui sont minimisés ou oubliés (mais que Dieu a fidèlement enregistrés) seront rappelés à chacun. Pas d’avocat lors de ce tribunal, mais seulement le juste Juge qui connaît tout, même les pensées les plus secrètes qui n’ont jamais été exprimées. « C’est une chose terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant ! » (Hébreux 10 v.31).
L’Evangile serait terrifiant s’il s’arrêtait là – et il l’est pour ceux qui ne l’acceptent pas –. Dieu soit béni ! Il annonce une bonne et merveilleuse nouvelle : Dieu offre sa grâce au pécheur repentant sans pour autant renier sa justice car, dans son immense amour pour chacun de nous, il a donné son Fils unique, Jésus Christ qui, à la croix, a subi à notre place le jugement et la condamnation que nous méritions tous.
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle »
(Jean 3 v.16)
« Celui qui croit en lui (en Jésus) n’est pas jugé »
(Jean 3 v.18)
Jésus dit : « En vérité, en vérité, je vous dis :
Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle
et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie. »
(Jean 5 v.24)
« Il n’y a donc maintenant plus aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus »
(Romains 8 v.1)
Ami lecteur, si vous ne l’avez pas déjà fait, ne voulez-vous pas vous préparer maintenant à cet événement de la plus haute importance qu’est la mort suivie du jugement auquel vous n’échapperez pas ?
Un jour, vous rencontrerez Dieu pour être jugé. Ne voulez-vous pas le rencontrer aujourd’hui comme votre Sauveur ? Il est venu vers nous il y a 2000 ans en la personne de Jésus Christ pour accomplir l’œuvre de votre salut et il vous invite à venir à lui par la foi pour être sauvé et avoir la vie éternelle. Croyez qu’il a porté le fardeau de vos péchés qu’il a expiés à la croix.
Venez à lui aujourd’hui. N’attendez pas demain, car demain peut être trop tard, définitivement trop tard.
« Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut »
(2 Corinthiens 6 v.2)
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