Assis dans son petit canot gonflable, bercé par les vagues, un homme savoure le plaisir du moment. " A moi l'océan, l'air pur, le soleil, la liberté, pendant que la foule s'agglutine sur la plage ! "
Mais, que se passe-t-il ? On dirait qu'elle s'éloigne, cette foule. Pourquoi lui fait-on de grands signes ? Tiens, mais les vagues sont plus fortes que tout à l'heure ! Le voilà pris dans un courant. Il essaie de revenir, mais c'est impossible ! L'angoisse le saisit : " Au secours ! "... Le bruit de la mer couvre sa voix. Horreur, il est perdu !
Les maîtres-nageurs l'observent. Jugeant la situation grave, ils mettent en marche leur hélicoptère. Le voici qui ronfle au-dessus de sa tête. Un homme descend au bout du filin, l'empoigne et lui passe le harnais. Dix minutes plus tard, il est en sécurité sur la plage, aux soins d'un médecin.
Quelle inconscience ! Très tranquille, il allait au-devant du drame, en négligeant les avertissements. Il allait périr noyé, mais quelqu'un est venu le sauver.
"C'était bien sa faute", dites-vous. - C'est vrai ! - Mais réfléchissez un instant : Ce canot entraîné par un courant, n'est-ce pas l'image de votre vie ? Vous êtes-vous préoccupé de ce qu'il y aura à la fin ? Avez-vous écouté les avertissements ? Ou les avez-vous négligés ? Savez-vous où vous emporte le puissant courant de la vie ? Est-ce vers le naufrage, loin de Dieu pour toujours ? Ne vous arrive-t-il pas d'être pris de vertige en voyant tout passer si vite, et que la fin approche ?
Les sauveteurs, sur la plage, ne veulent pas qu'un baigneur se noie. Et notre Dieu Sauveur "ne veut qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance" (2 Pierre 3-9). Vous êtes pris par un mouvement qui vous entraîne à la perdition à votre insu ; mais Dieu a envoyé un Sauveur, le seul Sauveur, son Fils Jésus-Christ. Celui qui vient jusqu'à vous aujourd'hui, prêt à vous arracher au courant irrésistible. Ne refusez pas ; ne voyez pas dans la grâce qu'il vous offre une atteinte à votre liberté ; acceptez simplement qu'il vous délivre. Oui, croyez au Sauveur ; mettez en lui toute votre confiance, écoutez-le, il vous sauvera de la mort éternelle. Il vous donnera aussi, dès maintenant, la paix profonde et le vrai bonheur ; pas celui que vous imaginez, mais infiniment mieux, le bonheur du cœur, déjà pour le présent, et ensuite pour toujours dans le ciel.
Imaginez un instant que cet homme perdu au milieu de l'océan ait refusé l'intervention des sauveteurs. " Insensé ! " diriez-vous. C'est pourtant le cas de celui qui refuse le Sauveur qui lui tend la main pour le sauver de la perdition éternelle et lui apporter la paix et le vrai bonheur pour toujours.
* * *
Le temps fuit, les jours, les heures s‘envolent.
Qui sait si tu vivras encor demain ?
Écoute et crois Jésus et sa Parole :
« Viens à moi » dit-il, te tendant la main.
Viens maintenant au Sauveur qui t’invite.
A la croix, il a payé ta rançon.
Viens aujourd’hui, car le temps passe vite,
Reçois, par la foi, le divin pardon.
Le temps s’enfuit, l’éternité s’avance ;
Du grand salut c’est encore le temps.
Lève-toi donc et, plein de confiance,
Viens à Jésus ! oh oui, viens maintenant !
E.M.