Dans un vieux cimetière de Hanovre, on voyait encore, il y a quelques années, une tombe d’un aspect très curieux. C’était celle d’une comtesse allemande qui se vantait de ne pas croire à la résurrection des morts. Elle avait, dans ses dernières volontés, demandé qu’on couvre son tombeau d’une épaisse dalle de granit de près de deux tonnes, maintenue tout autour par de grosses pierres liées entre elles par des tenons de fer. Une inscription était gravée sur la dalle :
« Défense d’ouvrir cette tombe qui a été achetée par concession à perpétuité ».
On peut trouver étrange que tant de précautions soient prises par quelqu’un qui niait la résurrection des morts.
Et voici qu’une graine de peuplier emportée par le vent vint se loger entre la bordure et la dalle du tombeau. La graine devint plante, la plante donna un arbre qui, croissant peu à peu, souleva le bloc de granit et fit craquer les crampons, brisant la bordure de pierres.
Une graine a suffit pou ouvrir le tombeau de la riche comtesse. Une parole du Seigneur suffira pour tirer de la poussière son corps qui ressuscitera.
Jésus a dit : « Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie ; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement. » (Jean 5 v.28-29)
Que la résurrection des morts heurte ou non la raison humaine, elle est un fait prouvé par la résurrection de Jésus Christ qui sortit de son tombeau scellé par une lourde pierre que nul ne pouvait déplacer seul. La résurrection est une vérité fondamentale de la Parole de Dieu démontrée par l’apôtre Paul dans sa 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15 dont la lecture est fortement conseillée à ceux qui douteraient de la résurrection.
En voici un extrait : « Or si Christ est prêché comme celui qui a été ressuscité d’entre les morts, comment certains parmi vous peuvent-ils dire qu’il n’y a pas de résurrection de morts ? Mais s’il n’y a pas de résurrection de morts, Christ non plus n’a pas été ressuscité ; et si Christ n’a pas été ressuscité, alors notre prédication est vaine aussi, et votre foi aussi est vaine ; et même nous apparaissons comme de faux témoins de Dieu, car nous avons rendu témoignage à l’égard de Dieu qu’il a ressuscité Christ ; et il ne l’a pas ressuscité si réellement les morts ne ressuscitent pas. En effet, si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n’a pas été ressuscité ; et si Christ n’a pas été ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés : alors aussi ceux qui se sont endormis en Christ ont péri. Si, pour cette vie seulement, nous avons espérance en Christ, nous sommes plus malheureux que tous les hommes. » (1 Corinthiens 15 v.12 à 19)
Ce qui est encore moins compris et accepté, c'est qu'il n'y aura pas une, mais deux résurrections :
▪ La résurrection de vie est promise à ceux qui ont reçu par grâce la vie éternelle (qui seule permet de pratiquer le bien). Quand retentira, bientôt, le cri de commandement du Seigneur Jésus Christ, la mort devra Lui rendre ceux qui Lui appartiennent. Ils sortiront des tombeaux avec un corps glorieux et s'en iront « à la rencontre du Seigneur en l'air », pour être « toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4.17).
▪ La seconde résurrection aura lieu beaucoup plus tard. Elle est appelée résurrection de jugement parce que tous ceux qu'elle concernera auront à comparaître devant le trône du Juge souverain pour y répondre de leurs péchés et entendre leur condamnation (Apocalypse 20 v.12 et 13)
La résurrection donne au croyant une raison de vivre et à l'incroyant, une raison de trembler. Refuser d'y croire n'empêchera pas l'événement de s'accomplir. Le dernier mot, c'est évidemment Dieu qui l'aura. Quelle folie de lui résister !
* * *