La Bible est composée de deux grandes parties qui sont l’Ancien Testament (ou ancienne Alliance) et le Nouveau Testament (ou nouvelle Alliance).
▪ L’Ancien Testament nous relate l’histoire de la création, celle de l’homme et plus particulièrement celle du peuple d’Israël, et, presque à chaque page, nous discernons Jésus au travers des ombres, des images ou par des prophéties.
▪ Dans le Nouveau Testament, nous Le voyons dans sa réalité : Le Nouveau Testament commence par les 4 Évangiles qui relatent la vie du Seigneur Jésus depuis sa naissance jusqu’à sa mort, sa résurrection et son ascension au ciel.
Pourquoi 4 Évangiles alors qu’un seul aurait pu suffire ?
Dieu a choisi 4 hommes (Matthieu, Marc, Luc et Jean) pour nous présenter la Personne de Jésus sous des aspects et caractères différents, comme on met en relief un objet de très grande valeur sous des éclairages différents.
L'Évangile selon MATTHIEU
MATTHIEU présente Jésus comme le MESSIE, le ROI promis aux Juifs. C’est pourquoi son Évangile commence par une longue généalogie depuis Abraham à qui les promesses de bénédictions pour Israël ont été faites, et passant par David, le roi. Cette généalogie est la preuve irréfutable que Jésus est l’héritier du trône de David, le roi d’Israël.
Un missionnaire auprès d’une tribu saharienne avait entrepris la difficile traduction de l’Evangile selon Matthieu dans le dialecte local. Il venait de terminer les 17 premiers versets et, considérant son travail avec un peu de découragement, il se demandait pourquoi cet Évangile commence par cette longue liste de noms. Quelle utilité des versets aussi arides peuvent-ils présenter pour ces païens ?
Pendant qu’il réfléchissait à cette question, un indigène entra dans sa tente et lui demanda ce qu’il écrivait. Le missionnaire lui expliqua le but de son travail et lui lut le texte qu’il venait de traduire. L’homme écouta avec une attention toujours croissante la liste des 42 noms constituant la généalogie de Jésus Christ.
« Ce Jésus que tu sers, dit-il à la fin, je veux en savoir davantage sur lui. Je veux, moi aussi, devenir son disciple ».
Ce qui avait réveillé l’intérêt de cet homme, c’est précisément la longueur de la généalogie. Sa tribu comptait quelques nobles qui pouvaient se vanter d’une ascendance assez ancienne, mais celle-ci les dépassait de beaucoup. Ce Jésus était donc bien plus grand que tous les chefs qu’il avait respectés jusqu’ici.
Ainsi préparé à se laisser enseigner, l’homme apprit que Jésus était le Fils de Dieu et il le reçut comme son Sauveur.
Matthieu présente le Seigneur Jésus au peuple juif comme le Roi d'Israël jusqu’au chapitre 12 où le Christ est rejeté par les chefs du peuple (les scribes et les pharisiens) qui ne veulent pas de leur Roi.
A partir du chapitre 13 l’Evangile décrit le service du Roi rejeté, un service qui dès lors ne se limite plus à Israël, mais s'étend à toutes les nations.
« Il vint chez lui (en Israël), et les siens (les Juifs) ne l’ont pas accueilli. Mais à tous ceux qui l’ont reçu (pas seulement aux Juifs, mais à tous…) il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu » (Jean 1 v.12)
L'Évangile selon MARC
MARC présente Jésus sous son caractère de SERVITEUR parfait. Au chapitre 10 v.45, Jésus dit de lui-même : « Car aussi le fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre. »
Non seulement le Créateur qui est donc le Maître de l’univers, est descendu jusqu’à nous en prenant la forme d’un homme, mais il s’est abaissé en devenant serviteur.
Il venait de rappeler (au v.42) que ceux qui gouvernent les nations dominent sur elles et que les grands parmi eux usent d’autorité sur elles – ce qui est logique – mais lui n’est pas venu pour être servi, alors qu’il aurait pu l’être par les anges, mais il est venu pour servir, plus que cela encore : pour donner sa vie. Suprême abaissement !
« le Christ Jésus, étant en forme de Dieu, n’a pas regardé son égalité avec Dieu comme un butin à préserver, mais s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et, trouvé quant à son aspect comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix. » (Philippiens 2 v.6-8).
L'Évangile selon LUC
LUC était médecin. Il présente la personne du Seigneur Jésus dans sa parfaite HUMANITÉ. Il est le FILS DE L’HOMME, le seul homme juste et saint qui ait marché sur la terre. C’est pourquoi l’Evangile selon Luc est celui qui donne le plus de détails sur l'humanité du Fils de Dieu :
- sa naissance et même avant sa naissance, quand l’ange Gabriel annonce à Marie qu’elle sera enceinte elle qu’elle enfantera un fils qu’on appellera Fils du Très-Haut (Luc 1 v.31),
- sa croissance en sagesse et en stature,
- son enfance et son obéissance à Marie et Joseph.
L’Esprit de Dieu a conduit l’évangéliste Luc à décrire avec soin la façon dont Jésus a fait son entrée dans le monde : né de femme. Le Seigneur aurait pu paraître sur la terre à l’âge adulte mais Il a voulu vivre entièrement comme nous (à part le péché), depuis la naissance jusqu’à la mort, de sorte que maintenant, alors qu'il est remonté au ciel, il est capable de compatir à nos faiblesses, ayant été tenté en tout point comme nous, mais sans commettre de péché.
L'Évangile selon JEAN
JEAN présente le Seigneur Jésus sous son aspect le plus glorieux : sa DIVINITÉ.
D’emblée, l’évangéliste nous transporte dans l’éternité passée par ces mots : «Au commencement… », mais quel commencement ? Le livre de la Genèse commence aussi par cette expression « Au commencement, Dieu créa... ». Il s’agit là d’un commencement réel, car il y eut un temps, dans l’éternité passée, où Dieu créa les cieux et la terre, tandis que le « Au commencement » qui débute l’Evangile selon Jean est un commencement fictif car Jésus n’a ni commencement ni fin : « Jésus Christ est le Même hier, aujourd’hui et éternellement » (Hébreux 13 v.8). Son existence éternelle peut être comparée à la circonférence d’un cercle dont on ne sait où se trouvent le commencement ni la fin. Mais pour parcourir cette circonférence, il faut bien commencer quelque part.
« Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu ». Elle était une Personne éternelle distincte de Dieu tout en étant Dieu.
« Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous » (v.14)
« Incontestablement, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair » (1 Timothée 3 v.16)
Jésus est le « JE SUIS CELUI QUI SUIS » qui s’est révélé à Moïse dans le buisson ardent. Mainte fois, dans cet Évangile, Jésus se présente comme tel :
« Moi, je suis… »
« Avant qu’Abraham fût, JE SUIS. » (Jean 8 v.58) (voir le message "JE SUIS")
CONCLUSION
Le ROI s’est fait SERVITEUR pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. Pour cela il a dû revêtir l’HUMANITÉ, mais tout en étant HOMME, il n’a jamais cessé d’être DIEU. Maintenant élevé au plus haut des cieux, il est notre Intercesseur, notre Avocat.
Tel est notre bien-aimé Sauveur et Seigneur Jésus Christ.
Est-il le vôtre, cher lecteur ?