Un astronome avait, dans son cabinet de travail, un globe céleste de très petite dimension mais d’une finition remarquable. Un de ses amis qui prétendait que l’univers s’était formé tout seul, par une succession de hasards, s’arrêta longuement devant le petit globe qu’il ne pouvait assez admirer.
« Quel est l’auteur de ce travail remarquable ? demanda-t-il.
– Je ne sais pas, répondit l’astronome. Ce doit être le fruit du hasard…
– Tu te moques de moi !
– Alors, tu trouves absurde que cette petite sphère peinte soit sortie du néant sans l’intervention d’un auteur et tu prétends que les cieux qu’elle représente proviennent du hasard ? »
Confus, l’ami ne sut que répondre, mais la leçon porta. Il se mit à lire la Bible et finit par admettre son inconséquence. Il s’émerveilla lorsqu’il comprit, par les Ecritures, la puissance de Dieu, créateur de l’univers.
Depuis des millénaires, bien des théoriciens et des scientifiques ont passé une grande partie de leur vie à chercher une explication à la formation de l’univers sans jamais pouvoir établir de certitude. La science est arrivée à un degré qu’on ne pouvait imaginer il y a seulement quelques décennies : l’homme voyage dans l’espace, d’un bout à l’autre de la terre, on communique en quelques dixièmes de secondes et, bien que les progrès scientifiques nous semblent arriver au summum, l’homme est incapable d’apporter une explication sûre à la façon dont a été créé l’univers et le monde dans lequel nous nous mouvons.
A ce que l’homme ne peut expliquer, la Bible répond. Dieu a bien voulu nous donner des explications, non pour satisfaire notre curiosité, mais pour se révéler à nous dans sa puissance créatrice et « par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la Parole de Dieu… » (Hébreux 11 v.3). Voilà le mot indispensable pour comprendre ce que l’homme ne sait pas et ne peut pas expliquer : « par la foi ». Le croyant sait qu’il suffit à Dieu de parler pour que la chose se fasse. Laissons donc de côté toutes les théories humaines sans fondement et insensées telles que celle des atomes qui se seraient transformés ou du « big-bang » ou encore de l’évolution d’un poisson qui serait, au cours de millénaires, devenu l’homme, etc. et lisons le premier chapitre de la Bible. Le récit de la création à la fois simple et majestueux nous en fait découvrir l’Auteur. Il suffit à Dieu de parler pour que tout soit fait à partir de rien. Dieu dit, et la chose se crée. Nous ne pouvons qu’adorer en contemplant la grandeur du Dieu infini.
« Les cieux racontent la gloire de Dieu et l’étendue révèle l’œuvre de ses mains »
(Psaume 19 v.1)
Ce grand Dieu tout puissant Créateur est aussi, ô mystère insondable, le grand Dieu Sauveur. Son amour et sa miséricorde envers les hommes tombés dans le péché sont aussi grands que son pouvoir. « Il a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.16). Quelle vérité extraordinaire ! Le grand Dieu Créateur nous a aimés d’un amour tel qu’il a donné ce qu’il a de plus grand et de plus cher : son Fils unique, Celui par qui et pour qui ont été créées toutes choses (Colossiens 1 v.16). Celui qui, il y a un peu plus de 2000 ans, naquit dans une étable et fut couché dans une mangeoire pour bestiaux n’était autre que le Créateur qui, à cause de son immense amour, est venu, sous la forme d’un homme, visiter sa créature. Il a parcouru ici-bas un chemin d’abnégation, allant de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous la domination du diable. Malgré les nombreuses manifestations de sa puissance et de son amour, il a été rejeté, bafoué, humilié, crucifié. Cet homme que la barbarie humaine a suspendu sur la croix par des clous est le tout puissant Créateur des cieux et de la terre. Celui qui, d’une seule parole, a fait sortir les mondes du néant et qui commandait à la mer de se calmer, au vent de se taire, aux morts de ressusciter n'aurait-il pas pu aussi anéantir tous ceux qui mettaient la main sur lui pour le crucifier? Il aurait pu répondre aux moqueurs qui l’injuriaient disant : « Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! ». Ce n'étaient certainement pas les clous qui l'empêchaient de descendre, mais il y est resté volontairement sachant qu’il allait subir là le châtiment de nos nombreux péchés qu’il a pris à son compte. C'est là, sur cette croix, qu'il a accompli l'Oeuvre qui sauve à tout jamais le croyant.
L’Auteur de l’œuvre de la création est aussi l’Auteur de l’œuvre de notre rédemption.
Pourrait-on rester insensible devant la grandeur du Dieu tout puissant et devant la grandeur de son amour ? Il est le Dieu Créateur et le Dieu Sauveur qui nous offre le salut éternel.
« Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut ? » (Hébreux 2 v.3)
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