A Bouca do Inferno
(La Bouche de l’Enfer)
« Grandiose ! Quel tableau magnifique ! » se répète un touriste émerveillé : d’énormes rochers ocres, détachés de la falaise et sculptés par l’océan, battus par les vagues gigantesques, forment un spectacle pittoresque. Notre touriste qui était un artiste voulait justement peindre un coin du Portugal. Le meilleur point de vue était là-bas, sur ce rocher. L’y voilà bientôt à l’œuvre, enthousiaste.
Mais la marée monte. Absorbé par son travail et tellement content d’avoir trouvé un si bel endroit qu’il ne remarque pas que plusieurs rochers sont déjà recouverts. Deux fois les embruns lui ont mouillé le dos.
De la rive, un homme crie et fait de grands signes. C’est alors que le peintre se rend compte du danger. En quelques minutes, le voilà près de son sauveteur qui lui explique que cet endroit est nommé « la bouche de l’enfer » car plusieurs imprudents y ont péri, surpris par l’océan.
« Ce paysage est extraordinaire, poursuit le touriste. On en oublie le danger !
- Eh oui ! Mais le danger ne vous oublie pas. Ce n’est pas ici qu’il faut venir rêver. »
C’est bien la même chose dans la vie : on se laisse fasciner par les plaisirs ou par les succès, en oubliant qu’il nous cachent peut-être la bouche de l’enfer. De temps en temps on est un peu éclaboussé : une maladie, un échec, un enchaînement de difficultés… Ce serait l’occasion de réfléchir, mais on repart et… on oublie. Il faut qu’une voix vienne réveiller l’inconscient, sinon la vie se termine comme un naufrage quant à Dieu. Cette voix se fait entendre encore aujourd’hui :
« REPENTEZ-VOUS ET CROYEZ À L’ÉVANGILE ! » (Marc 1 v.15)
« C’est maintenant le temps favorable ; c’est maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6 v.2)
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur » (Hébreux 4 v.7)
« Tendez l’oreille et venez à moi, dit Dieu ; écoutez et votre âme vivra. » (Esaïe 55 v.3)
N’est-il pas vrai qu’il y a beaucoup de choses attrayantes ici-bas que le monde fait miroiter devant nos yeux pour y attirer nos regards et accaparer notre cœur, nous empêchant de penser à l’essentiel : notre avenir éternel ?
« La voie qui parait droite à un homme peut finalement conduire à la mort » (Proverbes 16 v.25)
N’oublions pas que Satan est rusé et subtil. Il n’a pas changé depuis le jardin d’Eden où il séduisit la femme en lui montant les beaux fruits de l’arbre défendu (Genèse 3 v.4 à 6). Il sait nous présenter les choses qui nous paraissent bonnes et inoffensives, mais derrière elles se cache un danger mortel : celui d’oublier Dieu devant qui nous devrons, un jour, comparaître. Ce Dieu Sauveur vous avertit, cher ami. Arrêtez vous donc et saisissez, avant qu’il ne soit trop tard, le salut qu’il vous offre. Il vous a tant aimé qu’il a donné son Fils unique, afin qu’en croyant en lui, vous ne périssiez pas, mais que vous ayez la vie éternelle (Jean 3 v.16).
Jésus Christ : Il n’y a de salut en aucun autre. (Actes 4 v.12).