Peut-être vous demandez-vous où vous en êtes dans votre vie. Vous désirez faire le point et vous avez beau vous tourner de tous côtés au milieu de ce monde agité et vous ne trouvez rien ni personne qui puisse vous satisfaire ou répondre à vos questions, personne pour vous aider.
« Que ferai-je donc ?
Si je regarde en arrière, dans ma vie passée, je ne vois que mensonges, hypocrisie, égoïsme, orgueil… Que de regrets ! Ah, si je pouvais tout effacer et recommencer ma vie ! J’ai bien déjà pris de bonnes résolutions mais je n’arrive pas à les tenir !
Si je regarde en avant, j’ai peur : Quel est mon avenir ? On n’est certain de rien dans ce monde, tout peut m’arriver. Qu’y a-t-il après la mort ?
Quand je regarde à droite, à gauche, autour de moi, je ne puis que constater que je vis dans un monde d’égoïsme, d’injustices, de violences, de haine. Il ne se passe pas un jour sans que les médias nous en rapportent les conséquences.
Mais de quel côté me tourner ? Il n’y a rien qui puisse solutionner mes problèmes, personne qui réponde aux besoins profonds de mon cœur ? Je suis donc perdu(e) ! N’y a-t-il personne qui vienne à mon secours ? »
Ecoutez ce que David a dit :
« Je lève mes yeux vers les montagnes : d’où me viendra le secours ?
Le secours me vient de l’Eternel qui a fait les cieux et la terre. » (Psaume 121)
Levez les yeux en haut. Il y a tant de gens qui baissent le regard, étant courbés, renfermés sur eux-mêmes, ne voyant que leurs difficultés, leurs problèmes, bien réels, hélas… David qui avait des difficultés bien plus grandes – il devait fuir la haine du roi Saül et se cacher dans les cavernes – avait compris qu’il y avait une autre attitude : le regard en haut. Pas sur soi-même, ni sur les autres, mais en haut, vers les montagnes. Vous avez déjà admiré -ne serait-ce que les photographies- des montagnes qui offrent un panorama grandiose et majestueux. « Levez les yeux en haut, et voyez ! dit le prophète Esaïe. Qui a créé ces choses ? … Qui a pesé les montagnes au crochet ou les collines dans la balance ? » (Esaïe 40 v.26 et 12).
« Je lève mes yeux vers les montagnes : d’où me viendra le secours ? ». Non pas de ces montagnes, tout aussi grandioses et majestueuses qu’elles soient, mais de Celui qui les a créées et qui a créé toutes choses. « Le secours me vient de l’Eternel qui a fait les cieux et la terre ». Le Tout Puissant qui, par son pouvoir et son infinie sagesse, a fait sortir du néant une création si merveilleuse est le Dieu qui vous aime et qui veut vous sauver.
« Mais comment est-ce possible qu’un pécheur tel que moi puisse s’approcher du grand Dieu tout puissant Créateur ? »
Ce grand Dieu Créateur, infini dans sa puissance, est aussi le grand Dieu Sauveur, infini dans son amour. Il vous a tant aimé qu’il a donné son Fils unique (Jean 3 v.16). Jésus Christ qui était de toute éternité dans la gloire, celui par qui et pour qui toutes choses ont été créées (Colossiens 1 v.16), à cause de son grand amour, a pris la forme d’un homme pour venir jusqu’à nous et s’est livré lui-même en sacrifice à la croix pour porter nos péchés et en subir le jugement à notre place.
Levez vos regards vers ce Dieu qui, en ce moment même, a les yeux abaissés sur vous : Il vous voit, il connaît votre situation. Ne pensez pas qu’il ne s’intéresse pas à vous, bien au contraire ! Il veut vous délivrer, vous sauver et vous présente le seul moyen de salut : Jésus Christ.
Jésus est le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par lui (Jean 14 v.6)
Lisez la Bible, sa Parole. Lisez-la avec prières, lui demandant de vous éclairer. Dans la Bible, vous trouverez les réponses à toutes les questions que vous vous posez concernant le salut de votre âme.
* * *
Seigneur, lorsque je contemple
Les ouvrages de tes mains,
Le ciel, voûte de ton temple,
Qui couvre tous les humains,
Quand je vois l’armée immense
Des astres brillant aux cieux,
Soutenus par ta puissance
Dans leurs orbes radieux,
Je comprends ma petitesse,
Mon néant et ta grandeur,
Je sens toute ma faiblesse,
Ô Dieu, puissant Créateur !
Je ne suis devant ta face
Qu’un être infirme et pécheur ;
Puis-je espérer que ta grâce
Me regarde avec faveur ?
Ah ! je sais que ta tendresse
Daigna s’abaisser vers moi,
Me prit dans ma petitesse
Pour m’élever jusqu’à toi.
Oui, le pécheur misérable
A plus de prix à tes yeux
Que le cortège innombrable
Des étoiles dans les cieux ;
Car, dans ton amour suprême,
Tu m’as donné pour Sauveur,
Ô mon Dieu, ton Fils lui-même,
Les délices de ton cœur !
H & C n° 208