Pyrrhus était ce roi d’Epire du 3ème siècle avant Jésus Christ, célèbre par ses luttes contre les Romains. Il remporta sur eux une victoire si onéreuse qu’il s’écria : « Encore une victoire semblable et je suis perdu ! » d’où l’expression : « Victoire à la Pyrrhus » pour qualifier un succès trop chèrement payé.
Ce roi cherchait souvent conseil auprès du philosophe Cinéas. Le sage lui demanda un jour ce qu’il attendait de ses guerres contre les Romains.
« J’espère conquérir toute l’Italie, dit le roi.
- Et après ? demanda le philosophe.
- Nous prendrons Carthage, et l’Afrique, puis nous nous tournerons vers la Grèce et la Macédoine, puis encore vers d’autres pays.
- Et que feras-tu, ayant acquis tout le monde ?
- Nous vivrons en paix.
-Ô roi, repris le philosophe, pourquoi ne commences-tu pas par là ?
La paix entre les nations est depuis toujours le grand objectif – et la grande illusion – de l’humanité.
Par contre, il est une autre paix qui ne dépend aucunement des efforts impuissants de l’homme, mais de Dieu seul. Il est impossible que l’homme dans ses péchés soit en paix avec le Dieu juste et saint. Mais Jésus est venu nous apporter la paix. « Je vous laisse la paix, a-t-il dit, je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne » (Jean 14 v.27). Cette paix nous est acquise par l’œuvre de Jésus Christ à la croix où il a subi de Dieu le jugement que nous méritions tous, à cause de nos péchés. « Il a fait la paix par le sang de sa croix » (Colossiens 1 v.20) et avec tous les croyants, nous pouvons dire : « Ayant donc été justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ » (Romains 5 v.1).
La paix entre les nations, la paix entre les hommes, la paix au sein des familles sont bien souhaitables certes, mais commençons par la paix avec Dieu. Ami lecteur, la possédez-vous ? Vous ne pouvez l’avoir que par la foi au Seigneur Jésus mort pour vos fautes et ressuscité pour votre justification.
La paix avec Dieu d'abord, et, par conséquent, la paix du cœur !
« Il n’y a pas de paix pour le méchant, dit Dieu »
(Esaïe 48v.22 et 57 v.21)
« Au lieu de la paix, j’avais amertume sur amertume ; mais Toi, tu as aimé mon âme,
la retirant de la fosse de destruction, car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos. »
(Esaïe 38 v.17)