La veille de sa crucifixion, Jésus dit à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas troublé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; s’il en était autrement, je vous l’aurais dit, car je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi. » (Jean 14 v.1 à 3)
Voilà l’espérance du croyant qui se repose sur les promesses immuables du Seigneur Jésus : être pour toujours avec Lui dans la maison du Père, le paradis de Dieu où tout est tellement merveilleux que les mots de notre langue humaine ne peuvent le décrire, comme on ne peut décrire les sons à un sourd de naissance ou les couleurs à un aveugle. Pour que nous ayons quelque notion de la beauté du ciel, l’Apocalypse qui est la révélation de Jésus Christ, le décrit symboliquement en employant des comparaisons à ce qu’il y a de plus rare et de plus précieux sur la terre : pierres précieuses, or pur, jaspe, saphir, calcédoine, émeraude etc. « Dieu essuiera toute larme, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine… » (Apocalypse 21 v.4). Et le plus beau, le plus grand sujet de joie sera de voir Celui qui nous a tant aimés, Jésus que nous ne voyons maintenant que par la foi, « comme au travers d’un verre, de manière obscure, mais alors, nous verrons face à face » (1 Corinthiens 13 v.12). Il n'y aura pas de nuit et la sainte cité (le paradis) n'aura pas besoin du soleil ni de la lune pour l'éclairer car la gloire de Dieu l'illumine et Jésus est la lampe (Apocalypse 21 v.23). Nous verrons sa face adorable, ses mains et ses pieds percés, marques ineffaçables de son amour pour nous, et l’éternité ne sera pas trop longue pour chanter notre reconnaissance et ses louanges.
Heureux bientôt, dans un monde nouveau,
Nous chanterons les gloires de l’Agneau ;
Là plus de deuil, plus de cris, plus de larmes,
Plus de péché dans ce lieu plein de charmes ;
Avec Jésus, joyeux, toujours joyeux,
Dans son amour, nous serons bienheureux !
(Hymnes et cantiques n°102)
Cher lecteur, possédez-vous cette espérance ?
Si oui, nous nous réjouissons avec vous.
Si non, nous vous invitons encore à mettre votre confiance en Lui dès maintenant, car le temps presse. « Je reviendrai » a dit Jésus, et sa Parole, la Bible se termine par ces mots : « Oui, je viens bientôt » ou « rapidement » (Apocalypse 22 v.7, 12 et 20)
Le retour de Christ pour enlever ses rachetés et les introduire dans son ciel est un grand sujet de joie pour le croyant. Mais pour ceux qui resteront sur la terre parce qu’ils n’auront pas cru au Fils de Dieu, ce sera l’attente terrible du jugement.
Ah ! dîtes-vous peut-être, voilà presque deux mille ans que Jésus a dit : « Je viens bientôt » et rien n’a changé depuis…
La Bible prédit « qu’aux derniers jours, viendront des moqueurs disant : "Où est la promesse de sa venue ? Car depuis que les pères se sont endormis, tout demeure dans le même état…", mais n’oubliez pas ceci, bien-aimés, c’est qu’un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas en ce qui concerne sa promesse… mais il est patient envers vous, ne voulant qu’aucun ne périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or le jour du Seigneur viendra comme un voleur… » (2 Pierre 3 v.3 à 10).
Oui, Jésus revient ! Quand ? Nous ne le savons pas. Et si c’était aujourd’hui ? Êtes-vous prêt ?
Oh ! quel beau jour où, devant ta face,
Tous tes rachetés apparaîtront
En célébrant ta gloire ta grâce !
De leurs chants les cieux retentiront.
Refrain : Nombreux comme le sable des plages !
Oh ! que ce sera beau
Lorsque nous irons là-haut,
Aussi nombreux que le sable des plages !
De son trône éclatant de lumière,
J’entends la douce voix du Seigneur :
« Venez tous, bien-aimés de mon Père,
La couronne est à chaque vainqueur. »
Nombreux comme le sable des plages !
Oh ! que ce sera beau
Lorsque nous irons là-haut,
Aussi nombreux que le sable des plages !
Puis au sein du vaste océan d’anges,
Nos cohortes déversent leurs flots ;
L’univers tremble au sons des louanges ;
Plus de pleurs, de combats, de sanglots.
Nombreux comme le sable des plages !
Oh ! que ce sera beau
Lorsque nous irons là-haut,
Aussi nombreux que le sable des plages !
(A.Booth-Clibborn)