Par cette parabole, Jésus explique que Dieu veut rassembler autour de lui, dans son ciel, un grand nombre de personnes sauvées et heureuses qui partageront sa joie éternelle.
Aujourd’hui encore, Dieu vous invite, cher lecteur, à venir à lui comme à un Père pour partager son propre bonheur. Bientôt aura lieu le grand dîner dans sa maison, c’est-à-dire le paradis où seront tous ceux qui auront répondu par la foi à l’appel du Seigneur Jésus Christ.
« Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures, a-t-il dit à ses disciples ; […] je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14 v.2 à 4).
Oui, Jésus nous a préparé une place en en payant l’immense et douloureux prix sur la croix où il expiait nos péchés qui nous fermaient l’accès du ciel. L’appel du Seigneur retentit encore aujourd’hui : « Venez, car déjà tout est prêt », « Venez à moi », « et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. »
Qu’allez-vous répondre ? Allez-vous refuser comme les invités de cette parabole ? Certes, il n’y a rien de mal à acheter un champ ou des bœufs. Mais ces excuses étaient-elles vraies ? Attend-on en effet d'avoir acheté un champ pour le voir, des bœufs pour connaître leur force? Vous viendrait-il l’idée d’acheter un terrain pour bâtir sans l’avoir vu ou une voiture sans l’avoir essayée ? Et celui qui a épousé une femme, pourquoi ne l’a-t-il pas amenée avec lui à la fête pour leur joie à tous les deux ?
Ami qui n’avez pas répondu à l’invitation du Sauveur, quelle excuse invoquez-vous ?
Assurément, le travail est une bonne chose, fonder une famille ne l’est pas moins ; mais rester dehors quand le Dieu de gloire vous invite à l’honneur éternel d’être avec son Fils, c’est à la fois lui faire le plus grand outrage et s’exposer soi-même à la plus grande perte.
Peut-être prétextez-vous ne pas être digne d’occuper une place dans le ciel de gloire ? Personne n’en est digne. Mais Jésus a payé le prix pour des indignes, Ecoutez le maître de la maison dans cette parabole : « Va vite… et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux ». Ah! ce ne sont pas des dignitaires que Jésus invite ; il n’est pas venu appeler des justes, mais des pécheurs (Marc 2 v.17) c'est-à-dire des gens qui se reconnaissent comme tels. Le maître de la maison envoie son serviteur contraindre les gens d’entrer, les chercher partout « afin que sa maison soit remplie » dit-il. Dieu appelle, ses serviteurs cherchent. Il y a encore des places vides… La vôtre, si vous ne l’avez pas déjà prise. Répondez à l’appel de Celui qui vous aime et qui veut votre bonheur éternel.
Un homme fit un grand dîner ; il invita beaucoup de gens. A l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités :
« Venez, car déjà tout est prêt. »
Mais ils commencèrent tous unanimement à s’excuser.
Le premier lui dit : « J’ai acheté un champ, et je dois absolument aller le voir ; je te prie, tiens-moi pour excusé.»
Un autre dit : « J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer ; je te prie, tiens-moi pour excusé.»
Puis un autre dit : « Je viens de me marier et, à cause de cela, je ne peux pas venir.»
A son retour, le serviteur rapporta ces réponses à son maître. Alors, en colère, le maître de la maison dit à son serviteur : « Va vite dans les rues et les ruelles de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. »
Le serviteur dit : « Maître, ce que tu as commandé est fait, et il y a encore de la place. »
Le maître dit alors au serviteur : « Va dans les chemins et le long des haies, et contrains les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie ; car je vous dis qu’aucun de ces hommes qui ont été invités ne goûtera de mon dîner. » (Luc 14 v.16 à 24)
C’est encor temps ! À la vie éternelle,
En cet instant le Fils de Dieu t’appelle.
C’est Jésus ! réponds-lui !
Oh ! viens, entre aujourd’hui !
Pour le festin la salle est déjà prête ;
Les conviés se rendent à la fête.
Viens aussi, réponds-lui !
Oh ! viens, entre aujourd’hui !
C’est encor temps, car la porte est ouverte,
Par le Sauveur l’entrée en est offerte.
Viens aussi, réponds-lui !
Oh ! viens, entre aujourd’hui !
Demain ! Sais-tu ce que demain t’apporte ?
Plusieurs en vain frapperont à la porte !
À jamais loin de lui !
Oh ! viens, entre aujourd’hui !
Ne tarde pas à répondre à sa grâce,
Il reste encor aujourd’hui de la place.
Maintenant, viens à lui !
Oh ! viens, entre aujourd’hui !
(Hymnes et cantiques n° 255)