Quand Jésus vint dans ce monde, il naquit dans une étable à Bethléem et fut couché dans une crèche parce qu’il n’y avait pas de place à l’hôtellerie.
Pourtant, n’aurait-il pas dû être attendu par son peuple, Israël ? Plus de 700 ans auparavant, les prophètes l’avaient annoncé :
« C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge deviendra enceinte et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel (qui signifie Dieu avec nous)… Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et le gouvernement sera sur son épaule ; et on l’appellera : Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de la paix » (Esaïe 7 v.14 et 9 v.6).
Le lieu même de sa naissance était prévu (Michée 5 v.2).
Dans n’importe quel pays, si la naissance d’un prince est attendue, tout est minutieusement préparé d’avance pour le recevoir. Ce Prince de la paix annoncé depuis si longtemps par les prophètes n’aurait-il pas dû être accueilli en grande pompe dans un somptueux palais d’or et être couché dans un berceau douillet conçu spécialement pour lui ? Mais non, son palais a été une étable et son berceau une mangeoire pour animaux, parce qu’il n’y avait pas de place pour lui dans l’hôtellerie.
Pas de place pour lui … « Il vint chez lui et les siens ne l’ont pas accueilli » nous dit l’Evangile (Jean 1 v.11)
Trente trois ans plus tard, après avoir parcouru son chemin ici-bas accomplissant de nombreux miracles d’amour, guérissant les malades, rendant la vue aux aveugles et l’ouïe aux sourds, ressuscitant des morts, on entend le cri des hommes et des femmes :
« A mort, à mort ! crucifie-le !
– Crucifierai-je votre roi ? leur demandait Pilate.
– Nous n’avons pas d’autre roi que César. » (Jean 19 v.15)
« Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous » (Luc 19 v.14)
Pas de place chez lui, parmi son peuple à qui il venait apporter la grâce et la paix.
Encore aujourd’hui, il veut venir, non pas dans ce monde puisque, y étant déjà venu, il en a été rejeté, mais chez vous, dans votre cœur, dans votre vie. Y a-t-il une place pour lui ?
« Voici, dit-il, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi » (Apocalypse 3 v.20)
Aujourd’hui, maintenant, pendant que vous lisez ces lignes, il frappe à la porte de votre cœur. Il ne force pas l’entrée : il frappe et attend que vous lui ouvriez. Laissez-le entrer, et votre vie, votre cœur, votre être tout entier changeront complètement. « Si quelqu’un est en Christ (ou : met sa pleine confiance en Christ), c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Corinthiens 5 v.17)
Laissez entrer Jésus qui frappe à votre porte. Il soupera avec vous et vous avec lui, c’est-à-dire que vous jouirez de sa présence, ayant communion avec lui, apprenant toujours plus à le connaître par sa Parole et vous confiant toujours plus en lui par la prière.
Où cherchez-vous le bonheur,
Dans ce monde où tout passe ?
Avez-vous en votre cœur
Pour Jésus une place ?
A votre porte il se tient ;
Sans se lasser il revient…
Pour Jésus votre Sauveur,
N’avez-vous point de place ?
N’avez-vous point de place ?
Pour Jésus votre Sauveur,
N’avez-vous point de place ?
S’il a souffert, c’est pour vous,
Oh ! merveilleuse grâce !
Lorsqu’il luttait à genoux,
Dieu lui voilant sa face.
Ah ! de sa sublime croix
N'entendez-vous pas la voix
Qui vous dit : Pauvre pécheur,
N’as-tu donc point de place ?
N’avez-vous point de place ?
Ah ! pour l’homme de douleur,
N’avez-vous point de place ?
Si le monde a votre cœur,
Croyez-vous donc qu’il fasse
Jusqu’au bout votre bonheur ?
Vous savez que tout passe.
Oh ! pendant qu’il en est temps,
Ecoutez les doux accents
De la voix du grand Vainqueur,
Et faites-lui donc place !
N’avez-vous point de place ?
Pour Jésus le grand Vainqueur,
N’avez-vous point de place ?
Ch. Rochedieu