LA PORTE DU CIEL
Le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse est la révélation, dans un langage le plus souvent symbolique, des choses qui vont arriver : événements terribles pour ceux qui n’auront pas reçu Jésus comme leur Sauveur, événements heureux et merveilleux pour les croyants. A partir du chapitre 4 de ce livre, le ciel nous est décrit : « Et voici » dit l’Esprit, « une porte fut ouverte dans le ciel… » (v.1)
La porte du ciel est encore grande ouverte aujourd’hui. Chacun peut y entrer par la foi. Mais dans ce ciel qui est la demeure de Dieu, aucune souillure ne pénètre (ch.21 v.27). Seuls ceux qui sont purifiés de tout péché par le sang de Jésus versé à la croix sont admis dans ce lieu de gloire et de magnificence. On ne peut y entrer sans passer par la porte, et le Christ a dit : « Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10 v.9). Il est le seul chemin qui conduit au ciel, nous en ayant ouvert l’accès par son Œuvre accomplie à la croix où il a expié tous nos péchés.
Cette porte du ciel ne restera pas toujours ouverte. Le jour où elle sera fermée, il sera trop tard. Bien des personnes se disant chrétiennes mais ne connaissant pas Jésus comme leur Sauveur diront : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! ». Mais il répondra : « En vérité, je vous le dis : je ne vous connais pas. » (Matthieu 25 v.11 et 12)
LA PORTE DE VOTRE CŒUR
Juste avant la description du ciel dont la porte est encore ouverte aujourd’hui, à la fin du chapitre 3 de l’Apocalypse, Jésus dit : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe (il s’agit là de la porte de votre cœur) : Si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi ». Jésus frappe à votre porte encore aujourd’hui. Il ne veut pas l’ouvrir lui-même ni entrer de force, il vous laisse libre de le recevoir ou de lui refuser l’entrée. Mais si vous ne lui ouvrez pas la porte de votre cœur, la porte du ciel vous sera fermée. Quand Jésus reviendra pour introduire tous ses rachetés dans la gloire, vous resterez dehors dans l’attente du jugement. Que ce serait terrible !
Aujourd’hui, il est encore temps : laissez entrer Jésus dans votre cœur, dans votre vie. Il vous fait une promesse : « Si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi », c’est-à-dire que vous jouirez déjà sur la terre de sa douce communion, en attendant d’être introduit dans son ciel où nous serons toujours avec lui.
UNE AUTRE PORTE
Un soir, un évangéliste expliquait la parabole des vierges sages et des vierges folles (Matthieu 25) et il insistait fortement sur les mots de la fin : « Et la porte fut fermée ».
Deux jeunes à l’esprit léger se trouvaient au fond de la salle, venus avec l’intention de se distraire aux dépend du prédicateur. L’un d’eux glissa à l’oreille de son camarade :
« Et bien, ce n’est pas grave : si une porte se ferme, une autre s’ouvrira ! ».
Au même moment, l’évangéliste qui n’avait pas pu entendre ce qui s’était dit tout bas, s’écria :
« Il se peut qu’il y ait ici des gens qui se disent : Qu’importe ? Si une porte se ferme, une autre s’ouvrira ! Ils ne se trompent pas, ces moqueurs. Et je vais vous dire quelle est la porte qui s’ouvrira pour eux quand celle du ciel se fermera : c’est la porte de l’abîme sans fond, celle du malheur éternel ».
Nos deux jeunes se regardèrent, consternés. Qui d’autre que Dieu avait pu discerner leur pensée secrète et leur donner une réponse publique ? Réponse qui les fit réfléchir.
Réfléchissez, vous aussi, cher lecteur, et n’oubliez pas que si, pour vous, la porte du ciel se ferme parce que vous n’avez pas ouvert celle de votre cœur à Jésus, si vous ne l’avez pas reçu comme votre Sauveur, c’est celle de l’enfer qui s’ouvrira. Ne serait-ce pas terrible alors que maintenant le Seigneur qui vous aime vous offre gratuitement le bonheur éternel ?
Le Seigneur frappe à ta porte :
Ouvre-lui, ouvre aujourd’hui !
C’est le salut qu’il t’apporte :
Ouvre-lui, ouvre aujourd’hui !
Il vient pour t’offrir sa grâce ;
Chez toi il veut prendre place.
Le temps presse, le temps passe ;
Ouvre-lui, ouvre aujourd’hui !
Maintenant, il frappe encore
Ouvre à ton Libérateur.
Et pour toi luira l'aurore
Du véritable bonheur.
Laisse entrer le Roi de gloire;
Ouvre ton cœur à Jésus!
Oh ! Veux-tu le recevoir ?
Hâte-toi, ne tarde plus !