Et quand ils furent venus au lieu appelé Crâne, ils crucifièrent Jésus là, ainsi que les malfaiteurs, l’un à la droite, l’autre à la gauche.
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L’un des malfaiteurs qui étaient crucifiés l’injuriait, disant : « N’es-tu pas le Christ, toi ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi. »
Mais l’autre, lui répondit et le reprit : « Tu ne crains pas Dieu, toi ? Car tu es sous le même jugement. Pour nous, nous y sommes justement, car nous recevons ce que méritent les actes que nous avons commis ; mais celui-ci n’a rien fait qui ne doive pas se faire. »
Et il disait à Jésus : « Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume. »
Jésus lui dit : « En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »
(Évangile selon Luc 23 v.33 et 39 à 43)
Les autres évangiles (Matthieu et Marc) nous apprennent que ce malfaiteur repentant avait auparavant insulté le Seigneur, lui aussi : la révolte contre Dieu est l'état de tout homme avant sa conversion. Mais il reconnaît qu'il est là justement, méritant sa condamnation. C’est le premier pas indispensable vers le salut : reconnaître sa culpabilité devant Dieu. Certains admettent que Jésus est le Fils de Dieu venu sur la terre pour payer le prix du péché, mais n’ont pas pour eux-mêmes la conviction de leur propre culpabilité. Or Jésus a dit qu’il n’était pas venu pour appeler des justes, mais des pécheurs à la repentance (Luc 5 v.32). Le malfaiteur craint Dieu et déclare que Jésus n'a rien fait qui ne doive pas se faire. Il lui dit : "Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume". Non seulement il reconnaît la parfaite justice de toute la vie de Jésus, mais aussi sa seigneurie, et en lui, celui à qui appartient le royaume dans lequel il viendra. En prononçant ses paroles, le malfaiteur manifeste sa foi au Seigneur et en sa résurrection.
"Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé." (Romains 10.9)
Ce malfaiteur confesse de sa bouche Jésus comme Seigneur, et il croit dans son cœur, non pas que Dieu l'a ressuscité‚ mais qu'il va le ressusciter d'entre les morts. Jésus ne laisse pas une telle foi sans réponse. "En vérité, je te dis : aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis". Cette merveilleuse déclaration doit soutenir ce pauvre malfaiteur, devenu bienheureux croyant, durant les quelques heures d’atroces souffrances qu'il endure avant d'entrer dans cette félicité inespérée.
Par les épîtres, en particulier celles de Paul, nous savons que les croyants passant par la mort entrent dans le repos, dans le paradis où ils entendent des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à l'homme d'exprimer (2 Corinthiens 12.2 à 4), en attendant la résurrection, pour être introduits par le Seigneur lui-même dans la maison du Père, dans la félicité ineffable, pour toujours avec lui. Voilà la part éternelle de ce malfaiteur repentant et croyant.
Il a demandé au Seigneur qu'il se souvienne de lui quand il viendra dans son royaume. La réponse qu'il reçoit est infiniment plus que ce qu'il a demandé et même pensé :
« EN VÉRITÉ, JE TE DIS… »
Ces deux expressions donnent au malfaiteur une certitude absolue. C'est le Seigneur qui parle. Ce qu'il dit ne peut être que la vérité. N'a-t-il pas dit lui-même : "Je suis LA VÉRITÉ" ? (Jean 14.6). Comment un croyant pourrait-il douter des paroles de celui qui est la vérité ? Si l'un de nos lecteurs n'avait pas encore la certitude de son salut, qu'il écoute la parole de la Vérité qui lui dit :
"Qui croit au Fils a la vie éternelle" (Jean 3.36).
"Je vous écris ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu" (1 Jean 5.13).
Le salut que Jésus offre est un salut certain.
« AUJOURD’HUI… »
Non pas "plus tard" ou "quand je viendrai régner sur la terre", mais "aujourd'hui".
"Qui croit au Fils a la vie éternelle". Non pas "aura" ou "peut espérer l'avoir", mais il a la vie éternelle. C'est une possession immédiate.
Cette parole du Seigneur prouve l'inexistence d'un purgatoire, idée inventée par les hommes. Si celui-ci existait, le brigand ne devrait-il pas y faire un séjour ? Or le Seigneur lui dit : "Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis".
Précieuse promesse pour ce brigand repentant et croyant ! Précieuse promesse pour vous aussi, cher ami lecteur, si vous avez reconnu que vous méritez la juste condamnation de Dieu à cause de vos péchés et que vous croyez au Seigneur Jésus qui, sur la croix, a subi cette condamnation à votre place.
Les bras et les jambes du malfaiteur sont attachés au bois. Il est donc dans l’incapacité totale de :
prendre la communion,
de se faire baptiser,
de donner l'aumône,
de fréquenter une église
d’essayer d'améliorer sa façon de vivre,
d’appeler un prêtre ou un pasteur,
etc.
En fait, beaucoup de ces actes que certaines personnes considèrent nécessaires au salut, comme un "laissez-passer" pour le ciel, il est dans l'incapacité de les accomplir. Ce qu'il peut faire, et ce que chacun peut faire quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve, il le fait : Il se repent et croit au Seigneur Jésus.
A ce lieu appelé Crâne (Golgotha) où Jésus fut crucifié, il y avait deux malfaiteurs, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. L’un est sauvé, l’autre reste perdu. Ces deux malfaiteurs représentent les deux seules catégories de personnes sur la terre : les sauvés et les perdus. A laquelle appartenez-vous ?