Ayant appris que Jésus était dans une maison à Capernaüm, beaucoup de gens s’y rassemblèrent, au point qu’il n’y avait plus de place, même près de la porte ; et Jésus leur annonçait la parole.
On vint lui amener un paralysé porté par quatre personnes.
Ne pouvant pas s’approcher de lui, à cause de la foule, ils découvrirent le toit à l’endroit où il était ; et descendirent le brancard sur lequel le paralysé était couché.
Jésus, voyant leur foi, dit au paralysé : «Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.»
Or il y avait là quelques enseignants de la loi, assis et qui raisonnaient dans leurs cœurs :
«Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ?»
Aussitôt Jésus, connaissant dans son esprit qu’ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, leur dit : «Pourquoi tenez-vous ces raisonnements dans vos cœurs ? Qu’est-ce qui est le plus facile, de dire au paralysé : Tes péchés te sont pardonnés ; ou de dire : Lève-toi, prends ton brancard, et marche ? Mais afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés (il dit au paralysé) : Je te dis, lève-toi, prends ton brancard, et va dans ta maison.»
Et le paralysé se leva, prit aussitôt le brancard, et sortit devant tous, si bien qu’ils en furent tous étonnés et glorifiaient Dieu en disant : «Nous n’avons jamais rien vu de pareil.» (Marc 2 v.1 à 12)
Au Psaume 103 v.3, nous lisons : «C’est lui (l’Eternel) qui pardonne toutes tes fautes, qui guérit toutes tes infirmités ». A l’égard du paralysé, Jésus accomplit, dans le même ordre, les deux parties de ce verset en témoignage à tous. Oui, celui qui pardonne les péchés (œuvre spirituelle) et qui en donne une preuve matérielle en guérissant la maladie, ne peut être que l’Eternel Dieu. [extrait de Chaque jour les Ecritures]
En entendant les paroles du Seigneur Jésus annonçant au paralysé que ses péchés sont pardonnés, les enseignants de la loi (les scribes) raisonnent en eux-mêmes disant : «Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ?».Ils ont tout à fait raison car, effectivement, Dieu seul a le pouvoir et l’autorité de pardonner les péchés. Aucun homme, aussi pieux, aussi religieux soit-il n’a le droit de se mettre à la place de Dieu en donnant «l’absolution», pas plus qu’un homme n’a le pouvoir de faire marcher un paralysé.
Jésus avait ces deux pouvoirs parce que tout en étant homme, il était Dieu – Dieu manifesté en chair (1 Timothée 3 v.16) – . Non seulement il pardonnait les péchés mais, pour démontrer aux hommes qu’il en avait le pouvoir, il guérissait les corps, il délivrait des infirmités, des maladies qui sont la conséquence du péché.
Jésus pouvait pardonner le péchés parce qu’il savait qu’à la croix, il allait les porter pour en subir à notre place la juste condamnation. Nos péchés étant expiés, Dieu peut nous pardonner. Pour cela, il faut et il suffit que nous croyions. Nous avons lu : «Jésus, VOYANT LEUR FOI, dit au paralysé : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.» (v.5)
Ami, avez-vous la foi au Seigneur Jésus ? Vos péchés sont-ils pardonnés ? Si non, la Parole de Dieu vous invite encore aujourd’hui :
« Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Actes 16 v.31)
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