Le 6 avril 2009
Plus de 250 morts – des milliers de sans abri…
C'est avec une vive émotion que nous avons appris, la semaine dernière, le terrible séisme qui a fait plus de 250 morts et des milliers de sans abri en Italie.
Mais pourquoi donc ? Et pourquoi Dieu a-t-il fait trembler la terre en Italie plutôt qu’ailleurs ? Les Italiens sont-ils plus coupables que les habitants des autres pays ? Les Français, ou les Suisses, ou les Allemands, les Belges, les Autrichiens ou les Polonais etc… sont-ils plus méritants que les Italiens ? Absolument pas ! Alors, pourquoi, pourquoi ? Ces hommes, ces femmes, ces enfants dont on a découvert les corps morts, écrasés par les décombres, ont-ils faits quelque chose de plus grave que le criminel qui reste en liberté parce qu’il ne s’est pas fait prendre ? Jésus a dit, en parlant d'un fait divers de son époque : "…ces dix-huit sur qui tomba la tour à Siloé et qu’elle tua, croyez-vous qu’ils fussent plus coupables que tous habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous pareillement." (Luc 13.1 à 5).
Ah ! que de « pourquoi » l’on se pose sur cette terre. Pourquoi Dieu qui est le maître de l'univers, parce qu'il en est le créateur, permet-il de tels séismes qui causent tant de dégâts et de victimes ? Les guerres et les attentats qui font périr tant d’êtres humains sont les conséquences directes de la méchanceté de l’homme, mais quelle est la cause des catastrophes naturelles ? Quel est le but de Dieu qui permet de tels séismes ? On comprendrait encore qu’il punisse ceux qui l’outragent, qu’il frappe les gens malhonnêtes, immoraux ou malfaisants. Mais au moins, qu’il épargne les innocents et les êtres sans défense… !
Et l’on entend ou l’on devine les murmures et les accusations secrètes ou ouvertes : « Dieu est injuste ! ». Si telle était la pensée de l’un de nos lecteurs, Dieu lui répond, d’abord en lui posant une question : « qui es-tu, ô homme, créature humaine, pour contester contre Dieu ? » (Romains 9 v.20). « Comme les cieux sont bien plus haut que la terre, mes voies sont bien au-dessus de vos voies, et mes pensées bien au-dessus de vos pensées » dit-il en Esaïe 55 v.9.
Dieu est souverain, sage et il sait parfaitement ce qu’il fait. En ce moment même, il veut parler aux hommes, toucher leur cœur, leur faire prendre conscience de la fragilité de la vie, les amener à se poser les questions essentielles : « et si c’était moi dont le corps a été écrasé sous les décombres, où serait mon âme ? ». La suprême catastrophe, ce n’est pas la mort, mais ce qui la suit : le jugement. Un petit enfant qui meurt échappe peut-être, de ce fait, à bien des souffrances sur la terre, et surtout à la perdition éternelle qui serait sa part plus tard s’il n’acceptait pas Jésus comme son Sauveur.
Non, Dieu n’est pas injuste ! Il rappelle à sa créature coupable d’avoir rejeté son Fils en Le crucifiant qu’il l’aime. « Il a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 v.16).
Ami qui, peut-être, accusez Dieu d’injustice, ne voulez-vous pas plutôt faire partie de ces « quiconque croit en lui » afin que vous ne périssiez pas ?