Jésus passe près de Bartimée, aveugle assis au bord du chemin ; il ne peut rien voir, mais il entend dire que c’est Jésus de Nazareth et se met à crier : « Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! »
Aujourd’hui encore, Jésus passe près de vous, cher lecteur. Si vous ne le connaissez pas comme votre Sauveur et Seigneur, vous ne pouvez pas dire que vous n’avez pas entendu parler de lui. Faites donc comme Bartimée : criez à Jésus pour être sauvé ! Il vous entendra et vous répondra.
Remarquez la foi de cet aveugle qui appelle Jésus “Fils de David”. Il ne le voit pas mais sait qu’il est de la lignée de David et, par conséquent, l’héritier du trône d’Israël, et il est convaincu qu’il peut le guérir. C’est avec foi qu’il faut venir à Jésus Christ pour être sauvé, ne doutant pas qu’il le Fils de Dieu – Dieu manifesté en chair – l’héritier et le seul Sauveur.
Alors que Bartimée crie à Jésus, beaucoup dans la foule le reprennent pour le faire taire. N’en est-il pas de même aujourd’hui qui, parmi cette foule se réclamant du nom de chrétien et professant suivre Christ, détournent celui qui cherche réellement le salut en lui disant : « Tais-toi, tu as ta religion, tu es baptisé, tu fais ceci, tu fais cela… ». Mais celui qui sent sa misère morale, le poids de ses péchés, ne doit pas se laisser détourner par les mauvais conseils ni se décourager : qu’il crie d’autant plus fort à Celui qui peut et veut le délivrer.
Quand Jésus fait appeler l’aveugle Bartimée, celui-ci se lève d’un bond, jette son vêtement loin de lui et vient à Jésus. Il jette son vêtement qui pouvait entraver sa marche comme le manteau de la religion dont se revêtent beaucoup de ceux qui se prétendent chrétiens peut empêcher de venir au Sauveur. Car ce n’est pas d’une religion dont l’homme a besoin, mais d’un Sauveur : Jésus Christ.
« Que veux-tu que je te fasse ? » demande Jésus à Bartimée. Le Seigneur, connaissant toutes choses, sait bien ce que désire l’aveugle, mais il veut l’entendre dire. Ami qui, peut-être, êtes encore sur le bord du chemin, ne connaissant pas encore le salut ou croyant le connaître sous le couvert d’un manteau religieux, venez à Jésus avec foi et confessez-lui sincèrement votre état de pécheur perdu et votre désir d’être sauvé. Dites-lui simplement : « Seigneur, je suis un pécheur perdu, sauve-moi ! »
Comme à Bartimée, il vous répondra : « Va, ta foi t'a sauvé. »
Allégé de son manteau, guéri de son infirmité et de sa misère, Bartimée – comme tout homme qui vient au Sauveur avec foi – suit maintenant Jésus dans le chemin.
Avez-vous remarqué ? Tout à l’heure il était assis au bord du chemin. Maintenant, il marche, suivant Jésus dans le chemin, celui qui mène à la vie éternelle.
Jésus dit : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi. »
(Jean 14 v.6)
Peut-être êtes-vous encore assis au bord du chemin, assistant aux offices religieux, écoutant passivement les prédications… Levez-vous, jetez loin votre manteau religieux, allez au Seigneur Jésus et suivez-Le dans le chemin.
Répétons-le : Ce n’est pas d’une religion dont vous avez besoin, mais d’un Sauveur.
Nous étions tous, avant notre conversion, spirituellement aveugles, « assis dans les ténèbres » (Matthieu 4 v.16)
Jésus passe encore aujourd’hui disant : « Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8 v.12)
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A la semaine prochaine...
... pour un autre message.
Évangile selon Marc ch.10 v.46 à 52 :
Comme Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une grande foule, Bartimée l'aveugle, le fils de Timée, était assis au bord du chemin et mendiait. Ayant entendu dire que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier et à dire :
« Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! »
Beaucoup le reprirent pour le faire taire ; mais il criait d'autant plus fort :
« Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s'arrêta et dit :
« Appelez-le. »
Ils appellent l'aveugle, en lui disant :
« Bon courage, lève-toi, il t'appelle. »
Alors, jetant loin son vêtement, il se leva d'un bond et vint à Jésus. Jésus lui dit :
« Que veux-tu que je te fasse ? »
« Rabboni, lui répondit l’aveugle, que je recouvre la vue. »
Jésus lui dit :
« Va, ta foi t'a sauvé. »
