L’équilibriste
* * *
Le 30 juin 1859, l’équilibriste Jean-François Gravelet, connu sous le surnom de Charles Blondin, traversa les chutes du Niagara sur une corde de 330 mètres, devant des milliers de spectateurs enthousiastes. Il renouvela l’exploit dix-sept fois, en y ajoutant des variantes : sur des échasses, en poussant une brouette, avec un sac sur les épaules, en faisant des sauts périlleux, etc. On raconte qu’il s’adressa à un spectateur dans la foule : “Croyez-vous que je puisse traverser avec un homme sur mon dos ?" L'homme acquiesça avec enthousiasme.
“Alors, venez et montez”, répondit Blondin. Mais l’homme refusa tout net. Il croyait aux capacités du funambule, seulement sa confiance était théorique et ne l’impliquait pas personnellement. Il n’était pas prêt à confier sa vie à Blondin.
Beaucoup sont enthousiastes quand on leur parle de Jésus. Ils ont une grande estime pour lui, admirant la beauté de sa vie, parfait exemple de la charité ; ils l’appellent même « le Sauveur du monde ». Mais lorsqu’il s’agit de s’impliquer et de lui confier leur vie, il n’y a personne.
C’est une chose de croire que Jésus Christ est « le Sauveur mort pour les péchés du monde » C’est bien autre chose de le croire pour vous-même, et de lui confier la question de vos péchés, et de votre salut. Si votre foi n’est que théorique, si elle ne vous engage pas, elle ne vous sauvera pas non plus.
(Calendrier "la Bonne Semence")
On peut le comprendre que vous refusiez de vous confier à l’équilibriste en montant sur son dos, car il y a toujours un risque, même s’il est minime. La foi au Seigneur Jésus et en son œuvre accomplie à la croix est sans aucun risque. Les promesses de Dieu ne sont pas celles d’un homme : elles sont certaines et véritables :
« Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3 v.36) Non pas "aura" ou "peut espérer l’avoir" mais "a". La promesse est sûre.
« Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5 v.13)
* * *