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La semaine dernière nous avons parlé de Lazare, frère de Marie et de Marthe, qui mourut et fut ressuscité par Jésus quatre jours après. Nous pourrions nous demander quel était l’état de Lazare pendant ces 4 jours, ce qu’il a ressenti, ce qu’il a vu et entendu, ce qu’il a vécu car nous savons que si notre corps meurt, l’âme reste vivante et consciente. Dieu a créé l’homme à son image et souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante (Genèse 2 v.7). Contrairement aux animaux dont l’âme disparait à leur mort, l’âme humaine continue à vivre… mais dans quelles conditions ?
Jésus répond à cette question par le récit du riche et de Lazare (Luc 16 v.19 à 31)
N.B. : Il ne s’agit bien sûr pas du même Lazare qui a été ressuscité.
Un homme riche qui se vêtait de pourpre et de fin lin, menait joyeuse vie, chaque jour, splendidement. Et il y avait un pauvre, nommé Lazare, couché à sa porte, tout couvert d'ulcères ; il désirait se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche, et même les chiens venaient lécher ses ulcères. Le pauvre mourut et fût porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche aussi mourut et fut enseveli. Et dans le séjour des morts, levant les yeux, tandis qu’il était en proie aux tourments, il voit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Alors il s'écria :
« Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare, afin qu'il trempe dans l'eau le bout de son doigt et qu'il rafraîchisse ma langue, car je souffre cruellement dans cette flamme. »
Abraham répondit :
« Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare pareillement les maux ; mais maintenant lui est consolé ici, et toi tu es tourmenté. D’ailleurs, un grand gouffre est fermement établi entre nous et vous ; de sorte que ceux qui veulent passer d'ici vers vous, ou de là vers nous ne le peuvent pas. »
Le voile qui nous cache l'au-delà est un instant soulevé par ce récit énoncé par Celui qui ne peut mentir. Et que découvrons-nous ? Deux séjours : l'un pour les croyants en Jésus Christ, l'autre pour ceux qui n'ont pas cru.
Pour les croyants, c'est le séjour bienheureux. Ils sont recueillis près de Jésus dans l'attente de leur résurrection pour être introduits dans le ciel de gloire pour l'éternité. C’est le cas pour le brigand repentant à qui Jésus dit : « En vérité, je te dis : Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23 v.43)
L’apôtre Paul a écrit (en parlant de lui-même) : « Je connais un homme en Christ qui fut, il y a quatorze ans, ravi au troisième ciel (si ce fut dans le corps, si ce fut hors du corps, je ne sais, Dieu le sait) et je sais que cet homme fut enlevé au paradis et qu’il entendit des choses merveilleuses qu’il n’est pas permis à l’homme d’exprimer. » (2 Corinthiens 12 v.2 à 4)
Voilà ce que vivent, ce que qu’entendent, après la mort, les âmes de ceux et celles qui connaissent Jésus comme leur Sauveur et Seigneur.
Ami(e)s qui ne connaissez pas Jésus comme votre Sauveur et qui, par conséquent, ne possédez pas cette espérance ineffable et glorieuse, souvenez-vous de ce riche qui a vécu sans Dieu : dans le séjour des morts, son âme est dans les tourments n’ayant même pas une goutte d’eau pour rafraîchir sa langue.
Pour les incrédules, la mort est l’entrée dans un lieu de tourments. Le faste de l'enterrement, les paroles émouvantes, les prières dites à leur intention, tout cela ne peut rien changer à leur destinée finale. Un cri tragique y fait écho: "Aie pitié de moi !". Trop tard ! Il fallait pousser ce cri plus tôt, tandis qu'on était sur la terre. La miséricorde divine n'a plus cours ; dans ce lieu ténébreux, même une goutte d'eau est refusée à ceux qui n'ont pas voulu boire au fleuve de la grâce qui coule à plein bord aujourd'hui.
« Voici, c’est maintenant le temps favorable ;
voici, c’est maintenant le jour du salut. »
(2 Corinthiens 6 v.2)
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,
n’endurcissez pas vos cœurs. »
(Hébreux 3 v.8, 15 et 4 v.7)