Ça ne coule pas !
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Au lever du jour, un bateau avance lentement, ralenti par sa lourde charge de tabac en contrebande. Arrivés près du but, les hommes se frottent les mains, savourant déjà le plaisir d’un coup bien réussi.
« Mais soudain, raconte le capitaine, nous voyons un garde-côte mettre le cap droit sur nous. En un clin d’œil, nous réalisons ce qui nous attend : nous allons être rejoints en peu de temps, le chargement et le bateau vont être confisqués, et nous-mêmes mis en prison ! Ce n’est plus la joie à bord ! Il ne nous reste plus qu’une seule chose à faire :
—Vite, les gars ! Qu’ils ne trouvent plus rien en arrivant sur nous ! Faites la chaîne et amenez toute la marchandise à l’arrière, et… Hop, à la mer ! Vous deux, restez à l’avant pour nous cacher.
Et Plouf… plouf… plouf… ce sont les ballots de tabac tombant dans l’eau. Plouf… plouf… Stupeur ! Après un moment l’un des gars s’écrie : “Ça ne coule pas !”. Quel spectacle, en effet ! Tous les sacs jetés à la mer ont bien disparu dans les remous de l’hélice, mais voilà qu’ils font surface un peu plus loin et dansent sur les vagues, éclairés par la lumière du soleil levant. Et le garde-côte arrive sur nous ! Désespérés, nous restons figés. Impossible d’échapper, maintenant ! La preuve du délit s’offre elle-même aux yeux de nos poursuivants. »
On ne peut naviguer longtemps dans la vie en tranquillisant sa conscience avec cette illusion : « Après tout, personne ne me voit, personne ne saura ! » Mais voilà : comme dans ce récit, “ça ne coule pas” ! Il est impossible de faire disparaître aux yeux de Dieu le mal commis. Pour lui, il reste à la surface, en pleine lumière : « Tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire » (Hébreux 4 v.13)
Mais alors, quand nous Le rencontrerons, qu’en sera-t-il ? Car un jour, « chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu » (Romains 14 v.12) et Il « a les yeux trop purs pour voir le mal, Il ne peut regarder l’iniquité » (Habacuc 1 v.13). Il se doit, à cause de sa sainteté et de sa justice, de punir le pécheur.
Quel bonheur ! En vertu du sacrifice de Jésus Christ, son Fils qui est mort sur la croix pour nos péchés, ayant pris sur lui le jugement et notre condamnation, Dieu pardonne le pécheur repentant et croyant.
La Bible dit qu’il jette tous nos péchés dans les profondeurs de la mer (Michée 7 v.19) et qu’il ne se souviendra plus jamais de nos péchés ni de nos iniquités (Hébreux 8 v.12).
Mais ce plein pardon n’est accordé qu’à ceux qui croient. A ceux qui ne croient pas, la Bible dit :
« Sachez que votre péché vous trouvera » (Nombres 32 v.23)
« Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 v.23)
« Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle
en Jésus Christ notre Seigneur. » (Romains 6 v.23)
« Qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle ; qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie,
mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3 v.36)
« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Actes 16 v.31)