J’espère que ça ira…
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Espérer, c’est souhaiter qu’un projet ou une situation se déroule comme nous le voudrions.
« Demain, nous prévoyons une excursion. J’espère qu’il fera beau ». En fait, dans ce verbe «espérer» il n’y a aucune certitude.
« J’espère réussir mon examen », ce qui suppose la possibilité d’échouer. Dans ce cas, c’est la déception, l’espoir se transforme en désespoir.
Dans le langage chrétien, celui de la Bible, espérer a un sens différent. Il ne s’agit plus d’espoir incertain, mais d’espérance sûre, inébranlable. Pourquoi ? Parce que c’est Dieu qui l’emploie et Dieu ne peut pas se tromper. Il se désigne lui-même comme le « Dieu d’espérance » (Romains 15 v.13)
L’espérance chrétienne n’est entachée d’aucune incertitude. Elle est sûre parce qu’elle est basée sur les promesses de Dieu qui ne peut mentir (Nombres 23 v.19)
Voici quelques-unes des promesses divines concernant l’avenir éternel du croyant :
Jésus dit : « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures … je vais vous préparer une place … Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14 v.2-3)
Avant d’affronter la croix, Jésus s’adresse au Père disant : « Père, je veux, quant à ceux que tu m'as donnés, que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi, afin qu'ils contemplent ma gloire, que tu m'as donnée » (Jean 17 v.24)
Voilà l’espérance du croyant : voir Celui qui l’a tant aimé qu’il a donné sa vie pour lui, contempler sa gloire, être pour toujours avec Lui, dans la félicité éternelle.
L’espérance du croyant est :
► une espérance vivante : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts, pour un héritage incorruptible » (1 Pierre 1 v.3-4)
► une espérance bienheureuse : « … attendant la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ, qui s’est donné lui-même pour nous » (Tite 2 v.13-14)
► une espérance sûre et solide : « Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide » (Hébreux 6 v.18-19)
► une bonne espérance : « Que notre Seigneur Jésus Christ lui-même et notre Dieu et Père, qui nous a aimés et nous a donné une consolation éternelle et une bonne espérance par grâce… » (2 Thessaloniciens 2 v.16)
► une espérance réservée pour nous dans les cieux : « l’espérance qui vous est réservée dans les cieux » (Colossiens 1 v.5)
► une espérance réjouissante : « Réjouissez-vous dans l’espérance » (Romains 12 v.12)
► une espérance consolante, encourageante : Elle console les croyants traversant les épreuves, notamment le deuil : « Ne soyez pas affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu amènera par Jésus et avec lui ceux qui se sont décédés […] ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. » (1 Thessaloniciens 4 v.13 à 18)
► une espérance glorieuse : « … et nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5 v.2)
► Tous ces qualificatifs sont réunis dans une Personne : le «Christ Jésus, notre espérance» (1 Timothée 1 v.2)
Quel bonheur de posséder une telle espérance ! Elle est liée à la foi, car « la foi est l’assurance des choses qu’on espère et la conviction des choses qu’on ne voit pas. » (Hébreux 11 v.1). Sans la foi, il n’y a pas d’espérance.
Cher lecteur, chère lectrice, possédez-vous cette espérance ferme et inébranlable ?
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