Les fardeaux portés
* * *
« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11 v.28)
C’est Jésus qui a adressé cet appel qui se fait encore entendre aujourd’hui. A qui s’adresse-t-il ? A tous : « Venez à moi vous tous… », donc à vous, cher lecteur, chère lectrice, qui que vous soyez. Venez au Sauveur qui s’est chargé lui-même d’un fardeau infiniment lourd : celui de vos péchés. Le prophète Esaïe a écrit :
« Certainement, lui, a porté nos langueurs, et s’est chargé de nos douleurs …
Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, …
L’Éternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Esaïe 53)
Réalisez-vous que tout ce que Jésus a subi et enduré sur la croix, c’est à cause de nos péchés et par amour pour nous ? Ecoutez-Le donc et répondez à son appel ! S’il est mort pour nos péchés, il est aussi ressuscité, vainqueur d la mort. Il est vivant et sa voix se fait encore entendre aujourd’hui : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos ». Vous vous fatiguez peut-être à essayer de mériter la faveur de Dieu en pratiquant une religion, en faisant des bonnes œuvres, ou en essayant de mener une vie honnête… Que de choses ne ferait-on pas pour être délivré du fardeau des péchés qui pèsent sur la conscience ! Tous vos efforts sont vains. Venez à Jésus : c’est Lui qui a tout accompli pour votre délivrance et votre salut éternel.
Cet appel du Seigneur Jésus s’adresse à tous : les personnes qui ne connaissent pas encore Jésus comme leur Sauveur sont invitées à venir à Lui pour trouver le repos de leur âme. Il s’adresse aussi aux croyants délivrés du fardeau de leurs péchés mais qui, rencontrant des difficultés, des contrariétés, des épreuves parfois pénibles, gardent leurs soucis sur eux, se fatiguant à essayer de s’en sortir eux-mêmes.
Un conte illustre ce fait de garder sur nous le fardeau de nos soucis :
Un homme marche sur le chemin, plié sous le poids d’un lourd fardeau qu’il transporte sur son dos meurtri. Il n’en peut plus et chacun de ses pas lui demande un effort.
Un fermier assis dans une charrette tirée par un cheval le rattrape et lui dit :
« Eh, l’ami ! Venez donc vous asseoir à côté de moi, je passe devant chez vous : je vous déposerai. »
L’homme accepte avec gratitude, monte dans la charrette et s’assied à côté du fermier, gardant toujours son fardeau sur son dos. Au bout d’un moment le fermier lui dit :
« Mais déposez donc votre fardeau dans la charrette ! Pourquoi vous esquintez-vous à le garder sur le dos ?
- Ah non ! répond l’homme. Votre cheval en a bien assez à tirer la charrette et son chargement. Je ne vais pas lui ajouter mon fardeau !»
Cette histoire qui fait sourire ne ressemble-t-elle pas au chrétien qui garde le poids de ses soucis sur lui alors que la Parole de Dieu nous dit :
« Déchargez-vous sur Lui (sur Dieu) de tous vos soucis, car Lui-même prend soin de vous. » (1 Pierre 5 v.7)
« Rejette ton fardeau sur l'Éternel, et il te soutiendra » (Psaume 55 v.22)
Pourquoi ne pas se décharger de tous nos soucis sur Celui qui nous y invite parce que « Lui a porté nos langueurs et s’est chargé de nos douleurs… » ? (Esaïe 53.4)
Quant à ceux qui sont encore chargés et courbés sous le lourd fardeau de leurs péchés, qu’ils viennent d’abord à Jésus qui les appelle : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerai du repos » (Matthieu 11.28)
Ils seront alors invités à se décharger de tous leurs soucis sur Dieu car il prend soin de ses enfants.
* * *
Le fardeau sur le palmier
En Arabie, on avait l'habitude de placer sur la couronne de feuilles des jeunes palmiers une lourde pierre pour les empêcher de trop grandir. Le tronc en devenait plus épais, le bois plus dur et les fruits plus abondants. Cette pierre nous parle de l'épreuve dans la vie de tout chrétien. Par les difficultés nous apprenons à compter sur le Seigneur, à lui remettre nos soucis, et à ainsi devenir plus forts, plus résistants aux mauvaises influences.
Quand les indigènes de certaines tribus d'Afrique traversent une rivière, ils portent une lourde charge sur leur tête. Ce poids rend leur pas plus sûrs et les aide à se maintenir en équilibre au milieu du courant. Le fardeau ne les écrase pas, au contraire il les aide rester debout.
Ces exemples sont là pour nous dire combien les problèmes peuvent être une bénédiction. Au lieu de pleurer et de nous apitoyer sur notre sort, parlons au Seigneur de notre souffrance et demandons-lui la force et la patience pour surmonter l'épreuve. Apprenons à prier, à présenter ce qui pèse sur notre cœur. Disons-lui simplement les choses comme elles sont, et le Seigneur Jésus nous aidera à porter notre fardeau. Mais plus encore! Il fera que cette épreuve nous accorde la possibilité de grandir dans la foi, de mieux le connaître et de devenir plus forts pour la suite du chemin. (5 pains 2 poissons)
* * *
Le lest
Les voiliers utilisés lors des courses internationales organisées périodiquement ont dans leur quille deux ou trois tonnes de lest qui représente jusqu'à 30 % du poids total du voilier. Quel poids mort inutile ! pourrait-on penser.
Ce lest est absolument indispensable pour compenser la force du vent dans la voilure afin d'éviter de chavirer (et aussi pour aider le voilier à se redresser quand il a été couché par une grosse vague).
Cette masse énorme et invisible est donc bien utile. Vouloir l'alléger le plus possible rend les voiliers plus vulnérables !
Nos épreuves peuvent être considérées comme un lest. Essayons de regarder ce qui nous paraît très lourd, et même inutile, comme quelque chose d'utile. Dieu nous demande de lui faire confiance, d'accepter les contretemps et de vivre avec lui les moments difficiles de la vie, assurés qu'il agit pour notre bien.
« Nos légères difficultés du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire » (2 Corinthiens 4.17). (Adapté de "Plaire au Seigneur")
* * *
Lorsque nous serons au ciel, nous comprendrons alors le pourquoi de nos épreuves sur la terre qui seront alors un sujet de louange.
« … quoique maintenant, si cela est nécessaire, vous soyez attristés par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, – bien plus précieuse que celle de l’or périssable et qui, pourtant, est éprouvé par le feu – ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra. » ( 1 Pierre 1 v.6-7)
* * *