Évangile selon Luc, ch. 22 v. 33-34 et 54 à 62 :
« Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller et en prison et à la mort. »
Mais Jésus dit : « Pierre, je te le dis : le coq ne chantera pas aujourd’hui, que d’abord tu n’aies nié trois fois de me connaître. »
. . . . .
Ils (les principaux sacrificateurs, les capitaines du temple et les anciens) se saisirent de Jésus, l’emmenèrent et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Or Pierre suivait de loin. Lorsqu’ils eurent allumé un feu au milieu de la cour et qu’ils se furent assis ensemble, Pierre s’assit au milieu d’eux. Une servante, le voyant assis auprès du feu et l’ayant regardé fixement, dit : « Celui-ci aussi était avec lui ».
Mais il le nia, disant : « Femme, je ne le connais pas ».
Peu après, un autre le voyant, dit : « Toi aussi, tu es de ces gens-là ».
Mais Pierre dit : « Homme, je n’en suis point ».
Environ une heure après, un autre affirma : « En vérité, celui-ci aussi était avec lui ; d’ailleurs, il est Galiléen ».
Mais Pierre dit : « Homme, je ne sais ce que tu dis ».
Et à l’instant, comme il parlait encore, le coq chanta.
Le Seigneur, se retournant, regarda Pierre ; et Pierre se souvint de la parole du Seigneur, qui lui avait dit : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois.
Et Pierre, étant sorti dehors, pleura amèrement.
Une veuve avait tout fait pour que son fils puisse achever ses études à l’Université. Elle s’était usée au travail, avait peiné, épuisé ses forces et ses dernières économies. Et le jeune homme avait brillamment réussi.
Au moment de la remise de son diplôme, on vit s’approcher une femme âgée, pas trop bien habillée. Elle s’avançait timidement avec une étincelle de joie et de fierté dans les yeux. Mais quand son fils l’aperçut et vit qu’elle allait l’embrasser, il fit semblant de ne pas la reconnaître et se détourna d’elle. La mère ne dit rien ; avec une expression de tristesse infinie sur son visage, elle s’en alla...
Que dîtes-vous d’une telle ingratitude ? Aucun terme de mépris n’est trop fort !
Cher lecteur, Jésus Christ, le Fils de Dieu, a tout sacrifié pour vous. Il s’est dépouillé de tout. Il a payé le prix de votre salut, non par de l’argent ou de l’or, mais par son sang précieux : il a donné sa vie, s’offrant lui-même en sacrifice pour vous sauver. Quelle est votre attitude à son égard ?
Allez-vous continuer longtemps à vous détourner de lui ?
Ou bien, si vous avez reçu son pardon et que vous êtes un enfant de Dieu, devant le monde incrédule et moqueur, vous avez peut-être honte de votre Sauveur, et vous évitez d’en parler.
Qu’en pensez-vous ?
Jésus a dit : « Celui qui aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui quand il viendra dans sa gloire... » (Luc 9.26)
Dans sa lettre aux Romains, l’apôtre Paul écrit : « Je n’ai point honte de l’Evangile du Christ, car il est la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit. » (Romains 1.16)