« Dirigez vos jumelles là où je pointe le doigt, proposait le guide à un touriste, et vous verrez une brebis perdue ». Le touriste scrute la montagne dans la direction indiquée et distingue un contrefort qui descend vers la vallée. Ce contrefort ne forme pas un plan continu, mais deux ou trois plates-formes dont chacune porte une banquette couverte d'herbe. Sur le gradin inférieur, un mouton court, éperdu, de côté et d'autre comme s'il était pris de panique. Au-dessous de lui, un précipice d’une centaine de mètres. « Ce mouton, reprend le guide, s'est éloigné du troupeau qui pâture en haut de l'alpage. Il a été attiré par l'herbe tendre qu'il voyait toujours plus bas, et peu à peu, il est parvenu au point de non-retour.
- Mais alors, dit le touriste, que peut-on faire pour sauver cette pauvre bête ?
- Rien, absolument rien. Un homme ne va pas risquer sa vie sur des pentes aussi escarpées pour sauver un mouton. Et puis, quand bien même il parviendrait jusqu'à lui, l'animal affolé se précipiterait dans le vide ».
Non, il ne vaut sans doute pas la peine qu'un homme risque sa vie pour sauver un mouton. Mais, pour sauver des hommes, le Fils de Dieu a trouvé qu'il valait la peine, non de risquer sa vie, mais de donner sa vie. Aujourd'hui encore il cherche des hommes perdus, des hommes qui ne peuvent pas se sauver eux-mêmes et que personne ne peut sauver, car « Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon, car le rachat de leur âme est cher, et il faut qu'il y renonce à jamais » (Psaume 49 v.7 et 8). Jésus, le seul homme juste qui n’a jamais commis le péché, s'est offert à Dieu en sacrifice parfait. Il a souffert et est mort, subissant le jugement divin à notre place.
Comme cette brebis qui est descendue toujours plus bas, attirée par l'herbe qu'elle enviait, peut-être êtes-vous attiré par des plaisirs que vous offre le monde, ou par autre chose, et êtes-vous ainsi descendu au point de ne plus pouvoir vous en sortir vous-mêmes. Nous avons tous été dans une telle condition. La Bible dit : « Nous avons tous été errants comme des brebis, nous nous sommes tous tournés chacun vers son propre chemin ».
Mais sachez-le, cher ami, si vous êtes encore perdu, aucun homme ne peut vous sortir d'où vous êtes, mais Jésus Christ, le Fils de Dieu, est venu vous chercher et vous sauver.
« Nous avons tous été errants comme des brebis, nous nous sommes tous tournés chacun vers son propre chemin, et l’Eternel (Dieu) a fait tomber sur lui (Jésus) l’iniquité de nous tous » (Esaïe 53.6)
Confiez-vous donc en lui. Il est le seul Sauveur, le grand Libérateur.
Jésus dit cette parabole :
Quel est l’homme parmi vous qui, s'il a cent brebis et en a perdu une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ?
Quand il l'a trouvée, il la met sur ses épaules, tout joyeux ; puis, de retour à la maison, il assemble les amis et les voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis, celle qui était perdue.
Je vous dis qu’ainsi il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. (Luc 15 v.3 à 7)
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Moi, je suis le bon berger : le bon berger laisse sa vie pour les brebis.
Mais l’homme qui reçoit un salaire et qui n’est pas le berger, à qui les brebis n’appartiennent pas en propre, voit venir le loup, abandonne les brebis et s’enfuit ; alors le loup s'empare des brebis et il les disperse. S'il s’enfuit, c'est parce qu’il reçoit un salaire et ne se met pas en souci des brebis.
Moi, je suis le bon berger : je connais les miens et je suis connu des miens, comme le Père me connaît et moi je connais le Père ; et je laisse ma vie pour les brebis. (Jean 10 v.11 à 15)
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Personne n'a un plus grand amour que celui-ci : laisser sa vie pour ses amis. (Jean 15 v.13)