Il a marché sur les eaux !
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Les disciples de Jésus devaient traverser la mer. Ils étaient dans la barque battue par les vagues car le vent était fort. Pendant ce temps, Jésus était monté seul sur la montagne pour prier. Les voyant se tourmenter à ramer, vers la 4ème veille de la nuit (entre 3 et 6 heures du matin), il vint vers eux, marchant sur la mer. Le voyant, les disciples crurent que c’était un fantôme et poussèrent des cris de frayeur. Aussitôt Jésus leur parla disant : « Rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur ! »
Pierre lui dit alors : « Seigneur, si c'est toi, commande-moi d'aller vers toi sur les eaux.
‒ Viens » lui dit Jésus.
Alors Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s'écria :
« Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt Jésus, étendant la main, le saisit et lui dit :
« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Les disciples lui rendirent hommage et dirent :
« Véritablement, tu es le Fils de Dieu ! »
(Matthieu 14 v.24 à 33 – Marc 6 v.45 à 52 – Jean 6 v.16 à 21)
La barque traversant la mer et battue par les vagues est une figure de l’ensemble des croyants traversant, souvent péniblement, la mer agitée de ce monde. Le Seigneur Jésus est absent, étant monté au ciel et intercédant pour nous. Il nous voit dans nos difficultés et, au moment où il le faut, il se révèle à nous pour nous encourager : « Rassurez-vous, c’est moi… » Car s’il est absent corporellement, il est avec nous par son Esprit : Ne l’a-t-il pas promis avant de remonter au ciel : « Voici, moi je suis avec vous tous les jours… » (Matthieu 28 v.20) ? Mais réalisons-nous toujours sa présence ?
Il vint donc vers ses disciples, marchant sur la mer, prouvant ainsi qu’il au-dessus des lois de la nature parce qu’il en est le Créateur. Il rassure ses disciples effrayés en leur disant : « C’est moi ».
« C’est moi qui ai permis cette épreuve pour fortifier ta foi »
« C’est moi qui ai permis cet échec pour que tu apprennes à te confier à moi »
« C’est moi qui ai permis cet accident pour que… »
Nous ne comprenons pas maintenant, mais lorsque nous serons dans la gloire avec Jésus, nous comprendrons la raison de toutes nos épreuves et difficultés rencontrées sur la terre qui seront un sujet de louange et d’adoration. (voir 1 Pierre 1 v.7)
S’appuyant par la foi sur la parole du Seigneur qui lui dit : « viens », Pierre sort de la barque et, ô miracle ! Il marche lui aussi sur l’eau. Mais voilà qu’il commence à enfoncer. Que se passe-t-il donc ? Il a quitté son Maître des yeux pour regarder aux vagues et au vent. Est-il plus facile de marcher sur une eau calme que sur une mer agitée ? « Seigneur, sauve-moi ! » s’écrit-il, et Jésus, tendant la main, le saisit et lui dit :
« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Nous ne pouvons pas marcher dans le chemin de la foi à moins d’avoir les yeux fixés sur Jésus. Que les circonstances soient faciles ou difficiles, - que la mer soit calme ou agitée - notre regard doit être fixé sur le Seigneur.
Dans l'épreuve, ne regardons pas aux circonstances qui nous entourent : Regardons à Jésus !
« … fixant les yeux sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi… » (Hébreux 12 v.2)
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