Il m'a racheté !
* * *
L’histoire se passait en Amérique, au temps de l'esclavage. Un jeune esclave allait être vendu sur le marché. Il sanglotait. Un homme au coeur compatissant le remarqua et lui demanda pourquoi il s'affligeait plus que les autres esclaves qui l'entouraient. C'est que, dit-il, il s'attendait à tomber entre de mauvaises mains.
L'homme alla demander le prix au vendeur. C'était une grosse somme, mais il la paya entièrement. Ensuite, se tournant vers le jeune esclave, il lui annonça gentiment qu'il était libre. "Libre ?" L'esclave ne comprenait pas encore le sens de ce mot. Alors l'homme lui montra le papier sur lequel il avait signé son rachat en lui expliquant sa nouvelle position, puis il partit.
Finalement, l'esclave commença à comprendre ce que signifiait la liberté. C'est alors qu'il s'écria en voyant son bienfaiteur s'éloigner : "Je veux le suivre ! Je le servirai toute ma vie !"
Mais pourquoi donc ? Lui demanda-t-on.
"Il m'a racheté ! Il m'a racheté !"
Il suivit son libérateur et le servit.
Les étrangers qui venaient chez l'homme compatissant s'étonnaient de l'admirable dévouement de cet ancien esclave maintenant libre. Rien ne semblait trop pénible ou trop difficile quand il s'agissait de servir ce bon maître et ceux de sa famille. Quand ceux-ci lui en demandaient la raison, sa réponse joyeuse était toujours la même : "Il m'a racheté !"
La Bible nous dit que nous étions tous esclaves : esclaves du péché, ayant un maître trompeur, dur et cruel : Satan. Nous ne pouvions pas nous libérer nous-mêmes de cette situation. Voués à la condamnation, à la mort éternelle, tels nous étions.
Mais quelle grâce ! Jésus, le Fils de Dieu, est venu pour nous racheter, non par de l'argent ou de l'or, mais par son sang précieux. Il a donné sa vie pour nous racheter de sorte qu'en croyant en Lui, nous sommes réellement libres.
"Si donc le Fils de Dieu vous affranchit, a-t-il dit, vous serez réellement libres". (Jean 8 v.36)
Ami lecteur, amie lectrice, connaissez-vous Jésus comme votre Sauveur et votre grand Libérateur ?
Et nous qui Le connaissons comme tel, témoignons-nous à notre Maître,comme cet esclave racheté et libéré, notre reconnaissance en Le suivant et Le servant de tout notre cœur ?
Seigneur, toi qui pour nous t’offris en sacrifice,
Remplis-nous de ferveur pour mettre à ton service
Nos jours, nos biens, nos corps, nos cœurs.
[…]
Fais-nous toujours goûter combien c’est douce chose,
Pour tout enfant de Dieu qui, sur toi, se repose,
De t’aimer et de te servir !
(H et C n°140)