Non, non, je n'ai pas l'intention de faire du naturisme ! Mais "tout nu", c'est bien ce que nous sommes devant notre Créateur, non ? La lettre aux Hébreux (ch.4 v.13) nous dit : "Il n'existe aucune créature qui soit cachée devant lui mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire".
Cela veut-il dire que je ne peux rien lui cacher ? Pas même mes pensées les plus secrètes que je n'oserais pas révéler à mon meilleur confident ou ma meilleure confidente ? Alors j'ai bien plus honte d'être à nu devant Dieu que d'être nu physiquement !
Quand Adam et Eve furent créés, dans le jardin d'Eden "ils étaient tous deux nus, l'homme et sa femme, et ils n'en avaient point honte" (Genèse 2 v.25)
Oui, mais, dira-t-on, Adam et Eve étaient dans l'innocence à ce moment-là, et ils n'avaient pas encore désobéi à Dieu et n'avaient rien à cacher !
C'est vrai, mais quand ils ont désobéi en mangeant du fruit défendu, "leurs yeux furent ouverts, et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent ensemble des feuilles de figuier et s’en firent des ceintures." (Genèse 3 v.7)
Moi aussi, je me couds des feuilles de figuier pour cacher ce que je ne veux pas qu'on voit, mes mauvaises pensées, mes mauvais penchants… je me fabrique des bonnes actions pour me "rattraper", je prends des bonnes résolutions… mais tout cela, c'est comme des feuilles de figuiers : ça fane puis ça tombe, et Dieu me voit toujours nu et découvert !
Alors que faire ? Au secours ! Je suis perdu !…
Oui, tu es perdu ! Mais Dieu t'aime et il te sauve comme il a aimé Adam et Eve et leur a fait lui-même des vêtements de peau pour les en revêtir lui-même (Genèse 3 v.21)
Des vêtements de peau : ça ne périt pas comme des feuilles de figuier, et puis, pour faire un vêtement de peau, il faut sacrifier une bête, il faut une victime.
De la même façon, nous sommes revêtus de la justice (non pas la nôtre !) mais celle de Dieu en vertu du sacrifice de Jésus Christ, la sainte Victime.
Dieu soit loué ! Si nous ne pouvons pas nous cacher à son regard, lui regarde chacun des croyants couverts de sa justice !
"Je me réjouirai avec joie en l’Éternel, mon âme s’égayera en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert de la robe de la justice" (Esaïe 61 v.10)
Évangile selon Luc, ch.15 v.11 à 24
Jésus dit : Un homme avait deux fils ; le plus jeune dit à son père : «Père, donne-moi la part du bien qui me revient ». Alors il leur partagea son bien.
Peu de jours après, le plus jeune fils vendit tout et partit pour un pays éloigné ; là il dissipa tout ce qu’il avait en vivant dans la débauche.
Après qu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là ; et lui aussi commença d’être dans le besoin.
Il alla se joindre à l’un des citoyens de ce pays-là, qui l’envoya dans ses champs pour garder les porcs.
Il désirait se remplir le ventre des gousses que mangeaient les porcs ; mais personne ne lui donnait rien.
Revenu à lui-même, il dit : « Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi je péris ici de faim ! Je me lèverai, je m’en irai vers mon père et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes ouvriers ».
Il se levant, il vint vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion ; il courut à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : « Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ».
Mais le père dit à ses serviteurs : « Apportez dehors la plus belle robe, et l’en revêtez ; et mettez-lui un anneau au doigt et des sandales aux pieds ; puis amenez le veau gras et tuez-le ; mangeons et réjouissons-nous, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ».
Et ils se mirent à faire bonne chère.