Après sa résurrection, Jésus resta quarante jours avec ses disciples puis « il les mena dehors jusque vers Béthanie et, levant les mains en haut, il les bénit. Et il arriva qu’en les bénissant, il fut séparé d’eux et fut élevé dans le ciel. Et eux, lui ayant rendu hommage, s’en retournèrent à Jérusalem avec une grande joie » (Luc 24 v. 50 à 52)
L’œuvre de la rédemption étant accomplie, Jésus aurait pu remonter au ciel au moment de sa résurrection. Mais il désirait encore rencontrer ses chers disciples, leur donnant la preuve que non seulement il était vivant, mais qu’il était resté homme pour toujours, le même Jésus qu’ils avaient connu, aimé et suivi ici-bas. Chers amis chrétiens, ce Jésus en qui nous croyons, celui que nous verrons bientôt au ciel, n’est pas seulement un esprit : C’est ce même Jésus des Évangiles, le fils de l’homme. Dans l’épître aux Ephésiens, nous lisons : « Or qu’il soit monté (au ciel), qu’est-ce, sinon qu’il est aussi descendu dans les parties inférieures de la terre ? Celui qui est descendu est le même que celui qui est aussi monté au dessus de tous les cieux » (Eph.4 v.9-10).
Le dernier acte qu’il accomplit avant de monter au ciel est de bénir les siens. Contemplons la scène. Imaginons-nous avec les disciples, près de Béthanie. Jésus est là, au milieu de nous. Il pose sur chacun son regard plein d’amour. Il lève les mains pour nous bénir…
Ces mains, combien de fois les avons-nous vu toucher les malades pour les guérir, toucher les yeux des aveugles pour qu’ils voient, toucher les oreilles des sourds pour qu’ils entendent …
Ces mêmes mains sont levées en haut pour nous bénir. Les mêmes ? Oui, mais elles sont maintenant percées, marquées pour toujours. Ces mains de Jésus qui pourtant n’ont fait que du bien partout où Il passait ont été clouées sur la croix par les hommes qui lui «ont rendu le mal pour le bien, et la haine pour son amour» (Psaume 109 v.5). Ce sont ces mains blessées que notre Sauveur bien-aimé lève pour nous bénir.
Tandis qu’il se sépare de nous pour s’élever dans le ciel, il continue à nous bénir, et maintenant qu’il est au dessus de tous les cieux, ses mains restent ouvertes, ouvertes pour bénir.
Bientôt, il l’a promis, il reviendra et nous prendra pour toujours auprès de lui, dans la maison de son Père. Là nous le contemplerons, non plus par la foi mais dans la réalité, et nous verrons ses mains percées par les clous, marques ineffaçables de son amour pour nous.
Dieu me tient dans sa main
Si l’ombre de la nuit vient obscurcir ma route,
Mon Dieu en qui je crois est mon ferme soutien.
Si l’orage en fureur éveille quelque doute,
Dieu me garde en sa main : je ne crains rien.
C’est dans sa main que Dieu me tient ;
Il m’aime et me protège, il me soutient.
Pour moi, jour après jour, il a son plan d’amour.
Dieu me tient dans sa main : je ne crains rien.
Non, je ne connais pas mon avenir d’avance,
Mais je m’attends à Dieu qui ne veut que mon bien.
Je sais que je peux mettre en lui ma confiance,
Il me garde en sa main : je ne crains rien.
C’est dans sa main que Dieu me tient ;
Il m’aime et me protège, il me soutient.
Pour moi, jour après jour, il a son plan d’amour.
Dieu me tient dans sa main : je ne crains rien
Je sais que son amour sera toujours le même,
Qu’il m’accompagnera jusqu’au bout du chemin.
Oui, le Dieu que je sers, que j’adore et que j’aime
Me garde dans sa main : je ne crains rien.
C’est dans sa main que Dieu me tient ;
Il m’aime et me protège, il me soutient.
Pour moi, jour après jour, il a son plan d’amour.
Dieu me tient dans sa main : je ne crains rien.
Vous pouvez écouter ce chant (interprété par les Capitaines Roth) en cliquant ICI
Jésus dit : "Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent ; moi, je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un." (Évangile selon Jean ch.10 v.28 à 30)
* * *