Jésus ressuscité (3)
(Évangile selon Jean ch.20 v.19 à 29)
Le premier jour de la semaine (un dimanche), les disciples étaient réunis dans un lieu où toutes les portes étaient fermées par crainte des Juifs. Jésus ressuscité vint, se tint au milieu d’eux et leur dit :
« La paix soit avec vous ! »
Lorsque nous sommes réunis au nom du Seigneur Jésus, il est là au milieu de nous comme il l’a promis : « Là ou deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là, au milieu d’eux » (Matthieu 18 v.20). Il n’est bien sûr pas présent corporellement, mais par son Esprit, et il nous dit, comme au premier jour de sa résurrection : « La paix soit avec vous ! »
Nous sommes malheureusement, depuis plus d’un mois, confinés chez nous, ne pouvant nous réunir, mais le Seigneur ne nous a-t-il pas promis, avant de remonter au ciel, qu’il serait avec nous « tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 v.20) ? Et il nous dit aussi, à chacun, alors que nous devons rester chez nous, seul ou en famille : « La paix soit avec vous ! » comme il l’a ordonné aux 70 disciples : « Dans toute maison où vous entrez, dîtes d’abord : Que la paix soit sur cette maison ! » (Luc 10 v.5)
Que nous soyons réunis en assemblée ou que nous soyons seuls ou en famille, Jésus nous donne la paix : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé… » (Jean 14 v.27). Il s’agit de la paix de la conscience, la question du péché ayant été définitivement réglée à la croix et de la paix du cœur, sa propre paix (je vous donne ma paix)
Thomas n’était pas avec les autres disciples quand Jésus ressuscité leur apparut la première fois. Quand les disciples lui dirent qu’ils avaient vu le Seigneur, il ne le crut pas. « Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, dit-il, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous et ma main dans son côté, je ne le croirai pas ».
Huit jours après, les disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées ; il se tint au milieu d'eux et dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ici ton doigt et regarde mes mains ; avance aussi ta main et mets-la dans mon côté ; ne sois pas incrédule, mais crois. »
Thomas lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru. Bienheureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ! »
Pourquoi Jésus dit-il à Thomas de mettre sa main dans son côté alors que huit jours auparavant, il disait à Marie de Magdala : « Ne me touche pas… » ?
Ces deux récits ont un sens prophétique. Nous avons vu, il y a 2 semaines (Jésus ressuscité n°1) que Marie fait penser à l’Eglise qui ne voit Jésus que par la foi, sans pouvoir le toucher, en attendant de le voir de nos yeux lorsque nous serons dans le ciel avec lui.
Après l’enlèvement de l’Eglise, il y aura sur la terre une période de grande détresse (la grande tribulation) pendant laquelle se formera un groupe de Juifs pieux attendant la venue de leur Messie. Lorsque Jésus reviendra sur la terre pour établir son règne, ces Juifs pieux reconnaîtront en lui le Messie promis et, le voyant ils diront : « Quelles sont ces blessures à tes mains ? » (Zacharie 13 v.6). Thomas représente ces Juifs pieux qui, pour l’instant, ne croient pas, mais lorsqu’ils verront Jésus, croiront.
Mais la part bienheureuse des rachetés de la période actuelle est de croire sans avoir vu.
« Bienheureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ! »
Cher lecteur, cher lectrice, faites-vous partie de ces bienheureux ?