On avait mis tout espoir en Lui, s’attendant à son règne et espérant qu’il délivrerait Israël. Quand il est entré dans Jérusalem, toute la ville était en émoi. Beaucoup étendaient leurs vêtements devant lui, d’autres coupaient des rameaux pour les répandre sur son passage, persuadés qu’il venait établir son royaume. « Hosanna (Sauve, de grâce) ! criaient-ils, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël ! » (Jean 12 v.13)
Peu de temps après, il est mort. Abandonné par ses amis, il a été crucifié comme un vulgaire brigand ! « Mon Dieu, mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? » crie-t-il sur la croix du milieu des ténèbres en plein jour. Tout est-il donc fini ? Les promesses de celui qui a accompli tant de miracles de puissance et d’amour sont-elles tombées à l’eau ?
Désespérées, des femmes viennent en pleurant au tombeau, le dimanche matin très tôt car il fallait attendre la fin du sabbat. Elles se demandent qui roulera la pierre de l’entrée du tombeau, car elle est si lourde que trois femmes ne peuvent la déplacer. Et voici : le tombeau est ouvert, la lourde pierre a été roulée. Perplexes, elles entrent et, au lieu de voir le corps de Jésus qu’elles voulaient embaumer, elles voient avec effroi un ange resplendissant de lumière qui leur dit : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est pas ici, mais il est ressuscité ! »
Quelle bonne nouvelle ! Le Seigneur est vivant ! En effet, il leur apparaît et c’est avec une immense joie qu’elles courent annoncer aux disciples et à tous les autres :
« Jésus est ressuscité ! Il est vivant ! »
« Le Seigneur est réellement ressuscité » (Luc 24 v.34). Ne l’avait-il pas prédit bien avant sa mort ? « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup … et qu'il soit mis à mort, et qu'il ressuscite trois jours après. » (Marc 8 v.31)
« Détruisez ce temple (il parlait du temple de son corps) et en trois jours, je le relèverai » (Jean 2 v.19)
Le Prince de la vie qui avait déclaré être la vie (Jean 11 v.25 et 14 v.6) ne pouvait pas rester dans la mort. David, le psalmiste, se substituant prophétiquement au Christ, dit à Dieu : « Tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption » (Psaume 16 v.10)
Imaginons un instant que Jésus ne soit pas ressuscité : Sur quoi serait fondée notre espérance ? Nous serions abandonnés à nous-mêmes, sans avocat auprès du Père (1 Jean 2 v.1), sans l’intercesseur dont nous avons tant besoin (Romains 8 v.34, Hébreux 7 v.25), sans le Consolateur (Jean 15 v.26) c’est-à-dire le Saint Esprit qui habite en nous et nous conduit dans la vérité.
L’apôtre Paul a écrit : « … si Christ n’a pas été ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés : alors aussi ceux qui se sont endormis en Christ ont péri. Si, pour cette vie seulement, nous avons espérance en Christ, nous sommes plus misérables que tous les hommes. » (1 Corinthiens 15 v.14 à 19)
La résurrection de Jésus est la preuve incontestable que Dieu est pleinement satisfait de son parfait sacrifice à la croix. Comme sa mort, elle est la base du salut de quiconque croit :
« Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé. » (Romains 10 v.9)
Jésus étant ressuscité et vivant aux siècles des siècles (Apocalypse 1 v.18), il accomplira ses promesses certaines et véritables :
« Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où je suis, vous, vous soyez aussi »
(Jean 14 v.3)
« Voici, je viens bientôt … Oui, je viens bientôt »
(Apocalypse 22 v.7, 12 et 20)
Chrétiens, n’attendons pas le dimanche de Pâques pour nous souvenir de la résurrection de notre Sauveur et Seigneur. Non pas une fois l’an ni seulement le dimanche, mais chaque jour :
« Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts »
(2 Timothée 2 v.8)
* * *
Vainqueur de Satan et du monde,
Le Fils de Dieu sort du tombeau :
Aux horreurs d’une nuit profonde,
Succède le jour le plus beau.
Plus de terreur, plus de détresse !
O chrétiens, peuple racheté,
Avec une sainte allégresse,
Chantons Jésus ressuscité !
(Hymnes et Cantiques 124/1)