L’amour d’un père pour son fils
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Absalom était renommé en Israël pour sa beauté. Il n’y avait aucun défaut physique en lui et il avait une belle chevelure qui lui pesait sur la tête au point qu’il devait se la rasait une fois l’an. (2 Samuel 14 v.25-26). Il était l’un des fils de David, roi d’Israël et David l’aimait beaucoup malgré son indignité car autant Absalom était beau physiquement autant il était laid moralement.
Il conspira contre son père pour lui usurper la royauté sur Israël et David dut fuir avec tous ses serviteurs et les hommes qui étaient avec lui.
Accompagné de nombreux hommes d’Israël qu’il avait enrôlés par ruse, Absalom poursuivit son père dans le but de le tuer. Les hommes de David allèrent à la rencontre de ceux d’Absalom pour les combattre et eurent la victoire sur vingt mille hommes ce jour-là. Absalom qui était monté sur un mulet s'enfuit dans la forêt et, passant sous un arbre, il fut accroché aux branches par sa longue chevelure. Le mulet continuant sa course, Absalom resta suspendu jusqu’à ce que Joab, chef de l’armée de David, le trouve et le tue malgré l’ordre de David d’user de douceur envers son fils. (2 Samuel 18 v.5)
Quand David appris que son fils Absalom était mort, il pleura en s’écriant : « Mon fils Absalom ! Mon fils, mon fils Absalom ! Que ne suis-je mort à ta place ! Absalom, mon fils, mon fils ! » (2 Samuel 18 v.33 et 19 v.4)
N’est-il pas touchant de voir le roi qui, au lieu de se réjouir de la victoire remportée, pleure et se lamente de façon émouvante à cause de la mort de son fils qui, pourtant, était haïssable par sa conduite et par sa moralité, un fils qui était sur le point de faire mourir son père pour prendre sa place sur le trône ?
L’amour de David est une faible image de l’amour de Dieu pour ce monde méchant dont nous faisions partie. « Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés … vivant dans la méchanceté et la jalousie, dignes d’être haïs et nous haïssant les uns les autres. Mais quand la bonté de notre Dieu Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés… » (Tite 3 v.3)
Comment nous a-t-il sauvés ?
Dans sa douleur, David s’est écrié : « Mon fils, mon fils Absalom ! Que ne suis-je mort à ta place ! »
Jésus Christ est mort à notre place ! « Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous » (Ephésiens 5 v.2)
« Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ au temps marqué, est mort pour des impies. A peine mourrait-on pour un juste (car pour un homme de bien, quelqu’un consentirait-il peut-être à mourir) ; mais Dieu prouve son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5 v.6 à 8)
Le Fils de Dieu, à cause de son amour plus fort que la mort, s’est livré lui-même pour subir à notre place le jugement divin que nous méritions tous. Cloué sur la croix, dans d’ignobles souffrances infligées par sa créature qu’il aimait, il implora le pardon pour ses bourreaux : « Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23 v.34)
Cher lecteur, chère lectrice, Dieu vous aime. Il vous a tant aimé(e) qu’il a donné son Fils unique. Jésus, le Fils unique de Dieu vous aime et a donné sa vie pour vous. Il n’y a pas de plus grand amour. Refuser son pardon serait le plus grand outrage à son amour.