Jésus, le Fils éternel du Père
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Nous lisons au chapitre 8 du livre des Proverbes :
« L’Eternel Dieu m’a possédée au commencement de sa voie, avant ses œuvres d’ancienneté. Dès l’éternité je fus établie, dès le commencement, dès avant les origines de la terre… Il n’avait pas encore fait la terre, ni le premier atome de la poussière du monde …
Quand il disposait les cieux, j’étais là … J’étais à l’œuvre auprès de lui et je faisais ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui, me réjouissant en la partie habitable de sa terre, et mes délices étaient dans les fils des hommes. » (Proverbes 8 v.22 à 31)
C’est la Sagesse qui parle et il est aisé de comprendre qu’il s’agit de la Personne même de Jésus Christ, le Fils de Dieu qui n’a ni commencement ni fin. Ces paroles de la Sagesse nous font remonter le cours des temps au-delà des choses créées, plus loin encore que ce que nos pensées pourraient imaginer. Déjà la Sagesse était là, une Personne à côté de Dieu : le Fils avec le Père, dans une plénitude réciproque d'amour et de joie, pour concevoir, puis réaliser ensemble l'œuvre de la création.
L'Évangile selon Jean commence par ces mots :
« Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Tout fut fait par elle ; et sans elle, pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait. » (Jean 1 v.1 à 3)
Un peu plus loin, il est écrit : « Et la Parole devint chair et habita parmi nous » (v.14) ce qui montre clairement qu’il s’agit du Seigneur Jésus. « Tout a été créé par Lui et pour Lui, et Lui est avant toutes choses… » (Colossiens 1 v.16)
Revenons aux paroles de la Sagesse, dans le livre des Proverbes : « dès avant les origines de la terre, dit-elle, j’étais à l’œuvre auprès de lui (de Dieu le Père) … et mes délices (ou ma joie) étaient dans les fils des hommes. »
Quelle chose extraordinaire, mystère insondable ! Avant l'existence d’un seul homme, avant même qu'il y ait une terre pour le porter, nous avons été, vous et moi, connus et aimés. Avant que le temps ne commence, les délices (ou la joie) du Fils éternel de Dieu étaient dans les fils des hommes.
Ami(e), Jésus vous aime de toute éternité. Il a prouvé son amour en descendant sur la terre, il y a deux mille ans, prenant la forme d’un homme. Il s’est abaissé lui-même au plus bas, lui, le Créateur tout-puissant. Par amour pour nous, il est allé jusqu’à la mort, à la mort infâme de la croix où il subit de Dieu le terrible jugement qui devait être le nôtre à cause de nos péchés.
Réalisons-nous la grandeur infinie de la Personne de Jésus Christ, la grandeur de son amour et la grandeur de son œuvre accomplie à la croix ?
Après être entré volontairement dans la mort, il ressuscite trois jours après. Il est maintenant vivant aux siècles des siècles, élevé au plus haut des cieux, assis à la droite de la Majesté, couronné de gloire et d’honneur. Qu’on le considère dans l’éternité passée ou dans l’éternité future, il est le même : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement » (Hébreux 13 v.8)
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Tu m'as aimé Seigneur, avant que la lumière
Brillât sur l’univers que ta voix a formé,
Et que l’astre du jour, parcourant sa carrière,
Versât la vie à flot sur la nature entière.
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Mon Dieu, tu m’as aimé, quand, sur la croix infâme,
On vit de Jésus-Christ le corps inanimé ;
Quand, pour me racheter de l’éternelle flamme,
Ton saint Fils a porté les péchés de mon âme,
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Tu m’aimeras toujours ! Ni Satan, ni le monde,
N’arrêteront jamais le cours de ton amour.
Où le mal abonda, la grâce surabonde :
A ton amour, ô Dieu que mon amour réponde,
Toi qui m’aimes toujours !
Et m’aimeras toujours !
(Hymnes et Cantiques n° 151)