« Moi, je suis le bon berger : le bon berger laisse sa vie pour les brebis. […] Moi, je suis le bon berger : je connais les miens, et je suis connu des miens, comme le Père me connaît et moi je connais le Père ; et je laisse ma vie pour les brebis. J'ai d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ; il faut que je les amène, elles aussi ; elles écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau, un seul berger. » (Jean 10 v.11 et 14 à 16)
Jésus s’adresse aux pharisiens – conducteurs religieux du peuple d’Israël – qui ne croyaient pas à sa divinité et refusaient d’admettre qu’un aveugle de naissance fut guéri par sa puissance et son pouvoir divins. En se présentant comme le bon berger, Jésus met l’accent sur la différence entre lui et ces mauvais bergers qui vivent aux dépens des brebis d’Israël. Sans la citer, il fait allusion à la prophétie d’Ezéchiel qui condamne les conducteurs d’Israël :
« Et la parole de l’Éternel vint à moi, disant : Fils d’homme, prophétise contre les pasteurs (ou : bergers) d’Israël ; prophétise, et dis-leur, à ces pasteurs : Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux pasteurs d’Israël, qui se paissent eux-mêmes ! Les pasteurs ne doivent-ils pas paître le troupeau ?
Vous mangez la graisse, et vous vous habillez de la laine ; vous égorgez ce qui est engraissé ; vous ne paissez pas le troupeau.
Vous n’avez pas fortifié les brebis faibles, et vous n’avez pas guéri celle qui était malade, et vous n’avez pas bandé celle qui était blessée, et vous n’avez pas ramené celle qui était égarée, et vous n’avez pas cherché celle qui était perdue ; mais vous les avez gouvernées avec dureté et rigueur…
Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Me voici, moi, et je rechercherai mes brebis, et j’en prendrai soin… » (Ezéchiel 34 v.1 à 4 et 11)
Jésus annonce qu'il est le bon berger parmi ces mauvais qui prétendent conduire les brebis d’Israël alors qu’ils se nourrissent d’elles, s’adressant aussi aux disciples qui le suivent, à la foule qui l’entoure et à nous puisque ces Paroles sont consignées dans l’Evangile qui s’adresse à tous.
Jésus est le bon berger pour chacun de ceux et chacune de celles qui, croyant en lui, le suivent et connaissent sa voix.
Combien ses brebis lui ont coûté cher ! Il a laissé sa vie pour elles. Personne n’a un plus grand amour (Jean 15 v.13). Il les connaît nom par nom et personne ne pourra lui arracher de sa main :
« Moi, je leur donne la vie éternelle, affirme-t-il ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » (Jean 10 v.28 à 30)
Ami lecteur, amie lectrice, êtes-vous une brebis du bon Berger ? Faîtes-vous partie de ce seul troupeau du seul Berger ? Réalisez-vous le prix qu’il a payé pour vous sauver de la perdition et que vous ayez la vie éternelle ?
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