Le temps dans lequel nous vivons est caractérisé par la recherche du plaisir facile et dont l'une des devises pourrait se résumer par ces mots : "Fais ce que tu veux". L'immoralité sexuelle et les pratiques contre nature sont maintenant acceptées et même encouragées. Elles sont généralement reconnues ouvertement et considérées comme une libération en vue du plein épanouissement de la personnalité. Ce qui, pendant des siècles, se faisait en cachette et entraînait de profonds remords est mis au grand jour librement et sans scrupule. On en arrive à appeler le mal bien. C'est le renversement total des valeurs qui envahit notre société.
Dieu, lui, ne change pas. Il est le même hier, aujourd'hui et éternellement. Ce qui était mal autrefois l'est encore aujourd'hui et le sera encore demain. Au péché d'aujourd'hui s'ajoute, pour beaucoup, celui de ne pas admettre qu'ils pèchent. Plus on pratique, pour son propre plaisir, ce qui est mauvais, plus on s'enfonce dans le péché ; on en prend l'habitude et la conscience parle de moins en moins.
"Quiconque pratique le péché est esclave du péché" a dit Jésus (Jean 8:34). Esclave ! Qui peut dire qu'il n'est esclave de rien ? Félix Le Dantec a écrit, au début du siècle dernier : "L'homme est une marionnette consciente qui a l'illusion de la liberté".
Un seul peut nous donner la vraie liberté : Jésus Christ. Lui n'a jamais dit : "Je fais ce que je veux !" il ne prenait aucun plaisir à faire sa propre volonté. Combien de fois a-t-il dit : "Je ne suis pas venu pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé" (lire Jean 4:34, 5:30, 6:38). Tout à la fin de sa vie, alors qu'il savait que quelques heures plus tard il allait être crucifié, dans une terrible angoisse, il priait instamment son Père, disant : "Que ce ne soit pas ma volonté qui soit faite, mais la tienne" (Luc 22:42)
Quelle était cette volonté divine ? De sauver le pécheur, de libérer l'esclave. Pour cela, il fallait que le saint Fils de Dieu qui n'avait jamais commis le péché s'offrît en sacrifice expiatoire. C'est pourquoi il pouvait dire : " Quiconque pratique le péché est esclave du péché… mais si le Fils de Dieu vous libère, vous serez réellement libres" (Jean 8:34 et 36)
Celui qui abandonne ses péchés et met sa pleine confiance dans le Christ mort pour ses fautes et ressuscité, est libéré du poids de sa culpabilité. Ayant reçu le pardon divin, il a la paix avec Dieu et il reçoit la capacité de faire, non plus sa propre volonté en recherchant son plaisir dans l'immoralité, mais ce qui plait à Dieu.
"Christ est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité" (2 Corinthiens 5:15).