Le 25 décembre ou le soir du 24, beaucoup fêtent Noël. Que représente Noël pour vous ?
L’occasion de se réunir en famille ?
La joie d’offrir et de recevoir des cadeaux ?
Une simple histoire de père Noël pour amuser les enfants ?
La décoration d’un sapin ?
Beaucoup, hélas, ne se soucient pas de ce que représente Noël en réalité. Quoique rien ne nous permette d’affirmer que Jésus soit né un 25 décembre, Noël rappelle qu’un jour, il y a un peu plus de deux mille ans, est né dans une étable à Bethléem un petit enfant que Marie, sa mère, emmaillota et coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait de place pour eux dans l’hôtellerie.
Les plus religieux se rendent à l’église et sont charmés par les chants tels que “Les anges dans nos campagnes...”, “Il est né le divin enfant”, “Minuit Chrétiens”... Et ensuite ? Certains attendront la fin de l’année suivante pour fêter la Nativité, d’autres se souviendront de temps en temps de la naissance de Christ et d’autres encore resteront dans la contemplation de cette naissance miraculeuse : Jésus né de la vierge Marie, Emmanuel, c’est à dire : “Dieu avec nous”, né dans une humble étable et couché dans une mangeoire pour bestiaux.
Ne nous arrêtons pas à la naissance de Jésus Christ si extraordinaire qu’elle fut. Suivons-le dans les Évangiles et contemplons-le lorsqu’il passait de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous la domination du diable ; car Dieu était avec lui. (Actes 10 v.38). Suivons-le et contemplons sa marche merveilleuse depuis l’humble crèche jusqu'à la montagne où il fut transfiguré, son visage resplendissant comme le soleil, puis jusqu’au jardin de Gethsémané où, dans l’angoisse d’un combat sans pareil, il accepta de boire la coupe de la colère de Dieu contre nos péchés, et enfin à la croix où il se livra et où il subit la condamnation et le jugement divin à notre place.
Mais le message de l'Évangile, s'il passe par la croix, ne s'arrête pas là. Les disciples de Jésus qui étaient ses témoins n’ont pas seulement annoncé un Christ mort, ils ont aussi témoigné de sa résurrection (Actes 2 v.36, 3 v.15, 4 v.10, 10 v.39...) et l’on pourrait résumer les prédications des apôtres et des témoins par cette phrase de l’apôtre Paul : « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; il a été enseveli, et il a été ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15 v.3, 4).
N’attendons pas le jour de Noël pour nous souvenir que le Fils éternel de Dieu est venu sur la terre il y a deux mille ans, prenant la forme d’un homme, naissant dans une étable, qu’il a marché sur la terre ne faisant que du bien et s’est livré lui-même à la mort ignoble de la croix. Dieu l'a ressuscité et l’a souverainement élevé. Il est vivant aux siècles des siècles (Apocalypse 1 v.18) et le croyant peut le contempler par la foi « assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux » (Hébreux 1 v.3)
Ce petit enfant couché dans une mangeoire n’est autre que le grand Dieu créateur qui, par amour pour nous, s’est fait homme pour s’offrir en sacrifice pour nos péchés. Il est ressuscité, élevé au plus haut des cieux d’où il reviendra bientôt pour prendre avec lui tous ceux qui auront cru. Il réapparaîtra dans un second temps pour juger les vivants et les morts.
A celui qui a été un bébé couché dans une crèche et que beaucoup appellent péjorativement le “p’tit Jésus”, Dieu lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom et tout genou fléchira devant lui de gré ou de force pour reconnaître sa complète seigneurie. (Philippiens 2 v.10-11)
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Noël nous rappelle la naissance de Jésus : « Quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme... » (Galates 4 v.4)
N’oublions pas la suite :
« Jésus Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu » (Romains 8 v.34)
« Souviens-toi de Jésus Christ ressuscité d’entre les morts »
(2 Timothée 2 v.8)
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