Libres ! Réalisons-nous ce que cela signifie ?
Êtes-vous vraiment libre, cher lecteur ? Oui, répondrez-vous peut-être, nous ne sommes plus en guerre, nous vivons dans un pays où nous avons toute liberté et nous sommes même protégés par la loi...
Mais n’êtes-vous pas esclave d’un ou de plusieurs désirs constants que vous savez maléfiques et dont vous ne pouvez vous libérer ? Cela peut être les mauvaises pensées, la colère, la haine, le désir de vengeance, l’alcool, le sexe, le mensonge, l’hypocrisie, etc..., en un mot : le péché.
« Jamais nous n'avons été esclaves de personne » disaient les Juifs à Jésus (Jean 8 v.33). Avaient-ils oublié leur servitude en Égypte, leur captivité à Babylone ? Et au moment même où ils affirmaient n'être esclaves de personne, n’étaient-il pas sous la domination des Romains ? Tel est l’homme de tout temps et encore aujourd’hui : il s’imagine être libre de faire ou de penser ce qu’il veut et n’admet pas être esclave du péché. « Car quiconque pratique le péché est esclave du péché » a dit Jésus (Jean 8 v.34)
Mais il est venu « pour proclamer aux captifs la délivrance ..., pour renvoyer libres ceux qui sont opprimés » (Luc 4 v.18)
« Si vous persévérez dans ma parole, a-t-il dit, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » (Jean 8 v.31-32)
« Si donc le Fils (la Vérité*) vous libère, vous serez réellement libres. » (Jean 8 v.36 - *Jean 14 v.6)
Par sa mort sur la croix, Jésus a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et il délivre tous ceux qui étaient, pendant toute leur vie, tenus en esclavage. (Hébreux 2 v.14-15)
Cher lecteur, chère lectrice, permettez-moi de vous poser de nouveau la question : êtes-vous réellement libre ? Connaissez-vous Jésus comme votre Sauveur et votre grand Libérateur ?
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Esclaves du péché, nous marchions dans ce monde,
Perdus et malheureux, sans espoir et sans Dieu,
Mais tu nous vis plongés dans cette nuit profonde,
Et pour nous secourir tu quittas le Saint Lieu.
Tu t'abaissas pour nous jusqu'à la croix infâme,
Où tu subis de Dieu le terrible courroux :
La mort et l'abandon passèrent sur ton âme ;
Du jugement divin tu reçus tous les coups.
Maintenant, libérés par ta grâce infinie,
Heureux dans ton amour, nous marchons vers le ciel
En paix et plein d'espoir, car ton oeuvre bénie
Nous a frayé l'accès du repos éternel.
C-L Favez (19ème siècle)
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Il y a 100 ans, le 11 novembre 1918, l’armistice est signé, marquant la fin des combats de la première guerre mondiale qui fit plusieurs millions de morts, d’invalides et de mutilés parmi les soldats et les civils. A l’annonce du cessez-le-feu, des volées de cloches et des sonneries de clairons se firent entendre un peu partout en France. Des foules sortirent dans les rues pour crier et chanter ensemble leur joie d’être libres après quatre années de souffrances, de privations, d’angoisses et de peur.