La mort :
Qu’y a-t-il après ?
C’est un sujet bien lugubre que celui de la mort que la Bible appelle le « roi des terreurs » (Job 18 v.14). Mais c’est une nécessité d’en parler, d’autant que l’on pourrait appeler cette semaine de fin octobre-début novembre : “la semaine festive de la mort”, la première fête consistant même à s’en divertir.
Le 31 octobre, ceux et celles qui fêtent Halloween banalisent la mort et s’en amusent (voir message de la semaine dernière)
Le 1er novembre est la Toussaint, la fête des morts dont on fleurit les tombes ; ce jour-là, se rendre au cimetière est pour beaucoup devenu une habitude, une sorte de rite.
Le 2 novembre est la commémoration des défunts.
Ces trois jours de fêtes sont tellement ancrés dans notre culture populaire que l’on se questionne à peine et même pas du tout sur leur raison d’être. Le premier (Halloween) est une manipulation satanique qui anesthésie les esprits depuis le plus jeune âge, puisque la plupart de ceux qui s’amusent avec la mort sont des enfants et adolescents qui en garderont vraisemblablement un souvenir désopilant.
Il est donc urgent de considérer sérieusement ce sujet d’une importance capitale qui nous concerne tous, sans exception et de se poser les questions :
Qu’est-ce que la mort ? Pourquoi la mort ? Qu’y a-t-il après celle-ci ?
Seule la Bible, la Parole de Dieu nous donne des réponses sûres et véritables.
Qu’est-ce que la mort ?
La mort physique est la séparation de l’âme (et de l’esprit) du corps. Le corps retourne à la terre en poussière et l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné (Ecclésiaste 12 v.9)
La mort spirituelle est la séparation d’avec Dieu : état de l’homme pécheur après la chute en Eden, étranger à la vie de Dieu. Nous étions tous morts dans nos fautes et dans nos péchés. (Éphésiens 2 v.1 et 5)
La mort éternelle est la séparation définitive d’avec Dieu pour les non croyants, appelée aussi “seconde mort“ (Apocalypse 20 v.14)
Pourquoi la mort ?
Quand Dieu créa l’homme, il le plaça dans le jardin d’Eden (jardin de délices) où il pouvait profiter et manger tout ce qu’il désirait mais il le mit à l’épreuve en lui défendant de manger du fruit de la connaissance du bien et du mal car, dit-il « le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2 v.17)
En mangeant du fruit défendu, désobéissant ainsi à son Créateur, l’homme devint pécheur et toute sa descendance a hérité de cette nature pécheresse et « le salaire du péché, c'est la mort » (Romains 6 v.23)
« C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes du fait que tous ont péché… » (Romains 5 v.12)
Qu'y a-t-il après la mort ?
« Il est réservé aux hommes de mourir une fois… » (Hébreux 9 v.27). Personne ne peut contester cette affirmation biblique, mais le point d’interrogation se trouve après la mort. « L’au-delà c’est l’inconnu » dites-vous peut-être. En êtes-vous sûr ? Et si c’est l’inconnu, comme vous dîtes, ne trouvez-vous pas irresponsable de ne pas chercher à connaître ? Monteriez-vous dans un train ou un avion sans connaître sa destination ? Ou préférez-vous ne pas y penser ? On a d’ailleurs raison d’avoir peur. Le verset biblique cité plus haut a une suite : « Il est réservé aux hommes de mourir une fois et après cela le jugement ». Qu’il a-t-il après la mort ? La Bible répond par ce seul mot qui sonne durement et dont pourtant nous ne pouvons pas nous débarrasser : le JUGEMENT.
Non, tout n’est pas terminé au moment de la mort. Si le corps retourne à la terre, « l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné » (Ecclésiaste 12 v.7). A Dieu, pour y entendre une appréciation et y recevoir une rétribution.
La vie de l’homme se présente comme un grand compte à rebours. Ces années, ces jours, ces minutes qui passent et dont le nombre diminue implacablement jusqu’au zéro brutal, combien nous en reste-t-il à vivre ? NOUS N’EN SAVONS RIEN et c’est justement ce qui doit nous inciter à nous préparer aujourd’hui à ce face à face solennel avec Dieu auquel il faudra rendre compte. Lui-même nous y invite : « Prépare-toi à rencontrer ton Dieu » (Amos 4 v.12). De quelle manière ? En devançant le jugement, c’est-à-dire en confessant spontanément à Dieu notre péché et en acceptant son pardon, le salut gratuit acquis pour nous par l’Œuvre de Jésus Christ accomplie à la croix, car « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15 v.3)
Celui qui a mis sa confiance en Jésus peut envisager sans appréhension sa propre mort. Il est prêt. Le jugement et la condamnation qu’il attendait de l’autre côté ont été portés par son Sauveur Jésus Christ. « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ » (Romains 8 v.1). Pour le croyant, la mort est l’entrée dans une vie éternelle bienheureuse où il goûtera le repos, la paix, le bonheur sans fin.
Ne voulez-vous pas, cher lecteur, régler maintenant le grave et grand problème de votre éternité en acceptant simplement le salut que Jésus vous offre et dont il a lui-même payé le prix ?
Personne ne connaît ni le jour ni l’heure de sa propre mort. Celle-ci peut arriver à tout moment, sans préavis. C’est pourquoi s’est le moment, maintenant, de s’y préparer, de se mettre en règle avec Dieu en recevant, par la foi, Jésus comme son Sauveur.