Parabole de la semence
Jésus, s’adressant aux foules, leur dit une parabole :
« Voici, le semeur sortit pour semer.
Comme il semait, quelques grains tombèrent le long du chemin : les oiseaux vinrent et mangèrent tout.
D'autres tombèrent sur les endroits rocailleux, où ils n'avaient pas beaucoup de terre. Aussitôt ils levèrent, parce qu'ils n'avaient pas une terre profonde ; le soleil s'étant levé, ils furent brûlés et, parce qu'ils n'avaient pas de racine, ils séchèrent.
D'autres tombèrent parmi les épines ; les épines montèrent et les étouffèrent.
D'autres tombèrent sur la bonne terre et donnèrent du fruit, l'un cent, l'autre soixante, l'autre trente. » (Matthieu 13 v.4 à 8)
Jésus parlait par des paraboles, c’est-à-dire des images, parce que le peuple ne croyait pas en lui. Les pharisiens le haïssaient au point de vouloir le faire périr (Matthieu 12 v.14), l’accusant même de chasser les démons par Béelzébul, le chef des démons ! (ibid. v.24). C’est pourquoi Jésus parlait d’une manière cachée par des paraboles que le peuple ne comprenait pas. « L’homme naturel (c’est-à-dire sans l’Esprit de Dieu) ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car pour lui, elles sont folie… » (1 Corinthiens 2 v.14) mais à ses disciples, il leur donne les explications.
Un semeur sortit pour semer.
Le semeur nous parle du Seigneur Jésus. Il est sorti du ciel où il était de toute éternité pour venir sur la terre semer la semence qui est la Parole de Dieu. Semence appelée aussi la Parole implantée qui a la puissance de sauver des âmes (Jacques 1 v.21)
Mais aujourd’hui, alors qu’il est remonté au ciel, il emploie les siens et chacun de ses rachetés devrait être un semeur. Ne sommes-nous pas un peuple acquis, pour que nous annoncions les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière (1 Pierre 2 v.9) ?
Comment la Parole de l’Evangile est-elle reçue ?
Le chemin est un sol durci à force d’être piétiné par le monde qui passe et repasse de sorte que la semence ne peut y pénétrer, pas plus que la Parole de Dieu ne peut pénétrer dans un cœur endurci par un monde enténébré. Comme les oiseaux viennent et mangent la semence, ainsi le diable, le "prince de ce monde", ravit la Parole semée dans les cœurs endurcis.
Les endroits rocailleux sont des sols qui n’ont pas été préparés. Les pierres et les cailloux laissent peu de place à la terre de sorte que si la semence peut s’enraciner, les racines sont si peu profondes que la plante sèche dès l’apparition du soleil qui la brûle.
C’est le cœur de celui ou celle qui, entendant l’Evangile, en éprouve de la joie, mais la conscience n’a pas été profondément labourée par la conviction de péché. Ils sont heureux “d’adhérer” au christianisme, mais dès qu’ils subissent la persécution, la moquerie ou les reproches, scandalisés, ils abandonnent.
Les épines étouffent la semence et l’empêchent de germer, comme les soucis, le travail, l’ambition, le désir de gagner toujours plus d’argent, etc. étouffent la Parole entendue qui ne peut porter du fruit.
La bonne terre, un sol préparé, labouré, c’est le cœur préparé par le Saint Esprit qui l’a convaincu de péché. Il entend, comprend et reçoit la Parole et porte du fruit.
Cher lecteur, chère lectrice, comment avez-vous reçu la semence divine, la Parole de l’Evangile ?
« …Recevez avec douceur la Parole implantée,
qui a la puissance de sauver vos âmes.
Seulement, mettez la Parole en pratique,
et ne vous contentez pas de l'écouter, vous abusant vous-mêmes.
Car si quelqu'un écoute la Parole et ne la met pas en pratique,
il est semblable à un homme qui observe son visage naturel dans un miroir :
il s'est observé lui-même et s'en est allé,
et aussitôt il a oublié comment il était. »
(Jacques 1 v.21 à 23)