LE ROI ET LE PRISONNIER
* * *
On raconte qu'un roi alla visiter une prison d'état. Il y avait là plusieurs criminels et ceux-ci savaient que, selon une ancienne coutume, l'un d'eux serait gracié à l'occasion de la visite royale. Ils lui présentèrent donc chacun sa requête.
« Je supplie votre majesté, disait l'un, de me faire mettre en liberté car je ne mérite réellement pas de me trouver ici : je n'ai jamais commis de faute méritant un tel châtiment ! »
« Ah ! disait un autre, que votre majesté daigne me faire sortir de cette prison. J'ai bien enfreint vos lois, mais j'ai aussi accompli plusieurs bonnes actions qui peuvent compenser le mal que j'ai fait. »
Il en fut ainsi de tous qui se justifièrent l'un après l'autre devant le souverain en réclamant son pardon.
Arriva le dernier, un prisonnier qui se tenait humblement devant le roi, les yeux baissés en terre comme s'il s'estimait indigne de le regarder.
« Qui est celui-ci ? dit le roi. N'a-t-il rien à dire pour sa défense?
– Rien ! répondit le prisonnier à voix basse. J'ai péché contre vous. J'ai mérité le châtiment que j'endure. »
Alors le roi dit: « Ôtez les liens de cet homme. Il confesse ses fautes. Mettez-le en liberté ! »
* * *
Autrefois, au temps où Jésus-Christ était ici-bas, des gens très religieux connus sous le nom de "pharisiens" prétendaient êtres justes. Jésus-Christ leur déclara : « Vous êtes ceux qui se justifient eux-mêmes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs » (Luc 16 v.15)
Aujourd'hui encore, bien des personnes pensent ne pas être condamnables parce qu'elles ont fait du bien autour d'elles, parce qu'elles n'ont jamais fait de mal à personne, ou qu'elles pratiquent une religion. D'autres reconnaissent leurs péchés mais les estiment sans trop d'importance, ne méritant pas de condamnation. La Bible nous dit que « tous ont péché et sont privés la gloire de Dieu » (Romains 3.23). « Certes, il n'y a pas d'homme juste sur la terre qui ait fait le bien et qui n'ait pas péché » (Ecclésiaste 7 v.20)
Aujourd'hui encore, le pardon vous est offert par Jésus-Christ. Mais il n'est accordé qu'à ceux qui confessent leur état de péché devant Dieu, reconnaissent qu'ils méritent la condamnation divine et acceptent Jésus-Christ comme leur Sauveur.
Repentez-vous donc, et croyez au Seigneur Jésus !
* * *
Jésus dit aussi cette parabole à quelques-uns qui se confiaient en eux-mêmes comme s’ils étaient justes, et qui tenaient le reste des hommes pour rien :
Deux hommes montèrent au temple pour prier, l’un pharisien, et l’autre publicain.
Le pharisien, se tenant debout, priait ainsi en lui-même : « Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes qui sont rapaces, injustes, adultères ; ou même comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de tout mon revenu. »
Et le publicain, se tenant loin, ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel, mais se frappait la poitrine en disant : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! »
Je vous le dis : celui-ci descendit dans sa maison justifié plutôt que l’autre ; car quiconque s’élève, sera abaissé ; et celui qui s’abaisse sera élevé. (Luc 18 v.9 à 14)
* * *
Jésus dit : « Je ne suis pas venu appelé des justes, mais des pécheurs à la repentance » (Luc 5 v.32)
* * *