Nous avons appris, il y a quelques jours (mardi 5 Décembre), la mort de Jean d’Ormesson à l’âge de 92 ans. Écrivain, journaliste et philosophe, il fut, à l’âge de 48 ans, élu à l’Académie française dont il devint le doyen. Intelligent, cultivé, le regard agréable et le sourire sympathique, il était écouté avec plaisir d’autant plus que, malgré son érudition, il s’exprimait clairement et simplement.
Il parlait souvent de la mort, de Dieu, mais sans jamais donner de certitudes, car lui-même doutait. Il a écrit : « J'espère qu'il y a, après la mort, quelque chose dont je ne sais rien. J'espère qu'il y a, hors du temps, une puissance que, par approximation et pour plus de simplicité, nous pouvons appeler Dieu »
L’homme, qu’il soit philosophe, érudit et même le plus grand des savants ne peut connaître ni comprendre ce qu’il y a après la mort. Par son raisonnement, il peut admettre l'existence d'un Dieu, – et encore ! « Que savons-nous de Dieu? Pas grand-chose en vérité » a aussi écrit Jean d’O. – mais il reste toujours sur des suppositions concernant l'au-delà.
Comment donc savoir ce qui se passe après la mort ? Dieu nous le révèle par sa Parole, la Bible.
Voici ce qu’a écrit Jean d’O au sujet de la Bible : « Il y a un livre qui domine tous les autres, qui a battu et qui bat encore tous les records de vente, qui est à la source d'une bonne partie de notre art et de notre culture : c'est la Bible [...] la Bible a été "le compagnon" d'innombrables générations. S'il fallait vraiment choisir un seul livre avant de partir pour la fameuse île déserte, je crois que la Bible finirait par s'imposer.
Que choisir dans cette Bible, qui est à elle seule toute une bibliothèque traduite dans toutes les langues de la planète ? Peut-être un texte de l'Ancien Testament et un texte du Nouveau ? Peut-être d'un côté, l'Ecclésiaste et, de l'autre, l’Évangile selon Jean. »
Comment un homme si intelligent et érudit, pouvait-il, en ayant lu la Bible, avoir encore des doutes ? Il lui manquait la foi.
S’appuyant sur ses propres pensées, son propre raisonnement philosophique, l’homme, aussi intelligent qu’il soit, ne peut qu’établir des suppositions, tandis que celui qui s’appuie avec foi sur la Parole de Dieu dont l’intelligence est sans limites et dont les pensées sont bien au-dessus de nos pensées (Esaïe 55 v.8-9) obtient des certitudes.
« La foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la Parole de Dieu » (Romains 10 v.17)
« Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la Parole de Dieu » (Hébreux 11 v.3)
Dieu se révèle à nous de différentes manières :
▪ Il révèle sa puissance créatrice par ce qu’il a fait : « Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1 v.1) et « ce qu'il y a d'invisible en Lui, sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne au moyen de l'intelligence, d'après les choses créées, de sorte que [les hommes] sont inexcusables » (Romains 1 v.20)
▪ Il révèle son amour en nous parlant par sa sainte parole, la Bible.
▪ Enfin, il prouve son amour en venant parmi les hommes dans la Personne de son Fils, Jésus-Christ, « Dieu manifesté en chair » (1 Timothée 3 v.16) qui se sacrifie pour nous. « Dieu prouve son amour à lui envers nous en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5 v.8)
En conclusion, les recherches sur Dieu, sur le sens de ma vie, sur l’au-delà... par mes propres raisonnements ou même en me basant sur les pensées des philosophes les plus savants ne m’apportent rien et je reste, jusqu’au moment de quitter le monde, dans le doute et sans espoir. Mais si je reçois, par la foi, ce que le Dieu de vérité a révélé, j’obtiens des certitudes et une espérance sure : « l'espérance de la vie éternelle que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps des siècles... » (Tite 1 v.2)
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Possèdes-tu, dès aujourd’hui
La vive et joyeuse espérance ?
As-tu trouvé, plein d’assurance,
Près de Jésus un sûr appui ?
Pour moi, j’ai mon Sauveur,
Il suffit à mon cœur.
Pour moi, j’ai mon Sauveur,
En lui, j’ai mis ma confiance.
(Hymnes et Cantiques n°270)