Le réchauffement climatique de la terre préoccupe sérieusement de nombreux scientifiques et les hommes politiques. Beaucoup sont soucieux au sujet de l’avenir de notre planète. L’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère aura de multiples conséquences inquiétantes comme, entre autres, la fonte de la banquise qui provoque l’élévation du niveau des mers, la disparition de nombreuses espèces d’animaux dans l’Arctique et l’Antarctique, de fortes chaleurs, des précipitations, des inondations, etc.
Un rapport auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de quelque 130 pays affirme que le réchauffement climatique depuis 1950 est essentiellement dû à l'augmentation des gaz à effet de serre produit par l’activité humaine. Les plus pessimistes parlent même de la disparition de l'humanité si elle ne change pas son comportement qui détruit peu à peu la planète.
Dieu, le Créateur des cieux et de la terre, qui ne l’a pas créée pour être vide, mais qui l’a formée pour être habitée (Esaïe 45 v.18) n’a pas attendu notre civilisation industrielle pour constater que cette terre est souillée. Dès l’introduction du péché dans le monde, Dieu dit à Adam : « Le sol est maudit à cause de toi… il te produira des épines et des ronces… » (Genèse 3 v.17-18). Il y a presque 2000 ans, l’apôtre Paul a écrit : « La création tout entière soupire et souffre jusqu’à maintenant » (Romains 8 v.22)
Nous ne pouvons imaginer la beauté de la terre lors de sa création. Le Créateur lui-même constate son oeuvre et l’apprécie : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon » (Genèse 1 v.31). Hélas, le péché de l’homme a tout gâté !
Toutefois, Dieu, par sa puissance et à cause de son amour pour sa créature, maintient l’équilibre de l’écosystème pourtant mis en péril par l’homme et son activité. L’homme est un mauvais administrateur des biens que Dieu lui a confiés, mais s’il détériore la terre, ce n'est pas lui, mais Dieu qui la détruira : « Dans ce jour-là, les cieux passeront avec un bruit strident, les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les oeuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement. » (2 Pierre 3 v.10)
Mais avant ce jour-là, la Bible nous dit que « Dieu use de patience envers vous, ne voulant qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (id v.9)
Il n’y a pas que dans le domaine physique, atmosphérique ou géologique que le climat change. Nous voulons parler du climat moral dans lequel nous vivons.
Ne nous interrogeons pas seulement sur le devenir de notre planète,
mais aussi et surtout sur ce que devient le monde moral.
Depuis l’introduction du péché dans le monde, le cœur de l’homme n’a pas changé. Dieu fait le même constat aujourd’hui qu’il y a 4500 ans : « L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (Genèse 6 v.5)
Environ 2500 ans plus tard, Jésus dit : « Du cœur viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies » (Matthieu 15 v.19)
Le cœur de l’homme est le même aujourd’hui. Mais ce qui a changé ces dernières décennies, en particulier dans les pays occidentaux, c'est la façon dont on banalise le péché. La frontière entre le bien et le mal est effacée au nom d'une prétendue liberté, et beaucoup des caractères énumérés par le Seigneur Jésus se montrent toujours plus au grand jour.
Prenons l’exemple des relations sexuelles en dehors du mariage : elles faisaient partie des interdits il y a quelques dizaines d’années et ceux qui les pratiquaient s’en cachaient. Aujourd’hui, elles sont largement admises et même conseillées. “Il faut expérimenter avant de s’engager”, dit-on.
Même au niveau politique, on ne se soucie plus de la morale : des lois tout à fait contraires à la Loi divine sont décrétées !
Les hommes se préoccupent bien peu de ce changement. Bien au contraire : ils pensent évoluer ! Pourtant la Bible nous parle des derniers jours, de la fin du temps :
« Dans les derniers jours il surviendra des temps difficiles : les hommes seront égoïstes, avares, vantards, hautains, blasphémateurs, désobéissants à leurs parents, ingrats, sans piété, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, sans frein, cruels, n’aimant pas le bien, traîtres, téméraires, enflés d’orgueil, amis des voluptés plutôt qu’amis de Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais ayant renié sa puissance. » (2 Timothée 3 v.1-5)
« À la fin du temps, il y aura des moqueurs marchant selon leurs propres convoitises d'impiété… » (Jude v.18 – voir aussi 2 Pierre 3 v.3)
Qu’est-ce que les “deniers jours” ou la “fin du temps” ?
Ce sont les derniers jours de la grâce de Dieu, la fin du temps de sa patience qui se terminera par un évènement extraordinaire : le retour du Seigneur Jésus qui enlèvera son Église et l’introduira dans son ciel de gloire, la maison du Père, pour être pour toujours avec Lui. (Jean 14 v.3 – 1 Thessaloniciens 4 v.15-17)
Sa parole (la Bible) se termine par cette promesse énoncée trois fois, promesse précieuse pour le croyant, terrible pour celui qui n’aura pas cru : « Voici, je viens bientôt » (Apocalypse 22 v.7, 12 et 20)
Que se passera-t-il pour celui qui, n’ayant pas mis sa pleine confiance en Jésus Christ, restera sur la terre ? Ce sera l’attente terrible du jugement divin. L’enlèvement de l’Eglise se fera « en un instant, en un clin d’œil » (1 Corinthiens 15 v.52) donc trop vite pour que l’on puisse avoir le temps de se mettre en règle avec Dieu.
En attendant ce grand événement extraordinaire, Dieu est patient envers le pécheur, voulant qu'aucun ne périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or le jour du Seigneur viendra comme un voleur… (2 Pierre 3 v.9-10) c’est-à-dire sans que l’on s’y attende.
Jésus vient bientôt ! Êtes-vous prêts ?
« Voici, c'est maintenant le temps favorable ; voici, c'est maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6 v.2)
Aujourd’hui, il est encore temps de se mettre en règle avec Dieu en se repentant et en croyant au Sauveur et Seigneur Jésus Christ. Demain, il sera peut-être trop tard…
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