La semaine de la Toussaint, beaucoup se rendent au cimetière où la plupart des tombes sont ornées de fleurs pour la Toussaint.
Pour les uns, cette journée est une occasion pour se rencontrer. Pour d’autres, se rendre au cimetière est une habitude, une sorte de rite. Mais pour beaucoup de personnes, revoir la tombe des leurs, que ce soit un mari, une épouse, un enfant, un père ou une mère, c’est le souvenir triste d’un deuil douloureux : la séparation d’un être cher. C’est à eux que je désire m’adresser cette semaine, pour leur dire toute ma sympathie, tout en sachant qu’aucune sympathie humaine ne peut apporter la réponse à leur « pourquoi ? » Oui, que de « pourquoi ? », n’est-ce pas ? Pourquoi Dieu a-t-il permis cela ? S’il m’aime, pourquoi suis-je passé par de telles afflictions ? Pourquoi de telles épreuves ? Pourquoi ?
Parce qu’il veut vous bénir, cher ami.
Comment donc ? Dieu veut me bénir en me reprenant celui ou celle que j’aimais tant ?
Oui, Dieu veut votre bien. Il veut vous faire sentir la fragilité de tout bonheur sur la terre, et il doit employer quelquefois un moyen bien douloureux. Il vous montre que tout ici-bas passe sans retour. Il veut vous rappeler que même votre vie peut, d’un instant à l’autre, toucher à son terme. Il veut vous faire tourner vos pensées vers Celui qui donne le vrai bonheur, le bonheur éternel. Jésus Christ, son Fils, a dit : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » (Matthieu 11 v.28)
Oui, venez à lui ! Il s’est chargé de fardeaux combien plus lourds que les vôtres : « Il a porté nos langueurs, et s’est chargé de nos douleurs… il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités » (Esaïe 53 v.4)
Venez à lui qui a pleuré au tombeau de Lazare (Jean 11). Jésus pleura, non pas à cause de la mort de Lazare puisqu’il savait qu’il allait le ressusciter, mais à cause des ravages de la mort, conséquence du péché. Un peu plus tard, « Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pierre 3 v.18)
Ne voulez-vous pas venir, par la foi, à Jésus qui, pardonnant vos péchés, vous apporte le vrai bonheur et vous donne la vie éternelle ?
Jésus est notre Ami suprême :
Oh ! Quel amour !
Mieux qu'un tendre frère il nous aime ;
Oh ! Quel amour !
Ici, famille, amis, tout passe,
Le bonheur paraît et s'efface ;
Son cœur seul jamais ne se lasse…
Oh ! Quel amour !
(Mlle de Charrière)