Dieu est-il en colère ?
Un chrétien vient de pécher en désobéissant au Seigneur. Que lui arrivera-t-il ?
Beaucoup pensent que Dieu exercera sa colère en le punissant. Ils craignent de retourner à lui, s’imaginant qu’il est irrité contre eux et qu’ils doivent se racheter par leur repentir ou par des œuvres. C’est mal connaître notre Dieu d’amour qui nous aime, quoique nous ayons fait. Il peut être attristé par notre conduite, mais jamais irrité. Il peut envoyer une épreuve, non pour nous punir, mais pour nous éprouver, nous former, nous enseigner.
Si, par manque de vigilance, un croyant pèche – à qui cela n’arrive-t-il pas ? – comme un enfant ayant désobéi à son père se trouve mal à l’aise devant lui, le croyant se sent mal à l'aise devant son Dieu, sa conscience est troublée, la paix et la communion avec son Père céleste sont interrompues. Dieu, dans son amour et par son Esprit, travaille son cœur, le brisant s'il le faut, pour l'amener à confesser son péché. C'est alors que nous avons cette merveilleuse promesse :
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 v.9)
Il est fidèle : ce qu’il dit et promet, il l’accomplit.
Il est juste car Jésus Christ, son Fils unique et bien-aimé a payé à notre place.
Comment Dieu pourrait-il exercer sa colère contre son enfant racheté alors que Jésus Christ l’a déjà subie à sa place sur la croix ?
Non, la colère de Dieu ne s’exerce pas sur son enfant qui a fauté, mais son amour intervient dans son cœur pour l’amener à prendre conscience du péché commis, à le reconnaître et à le confesser. C’est alors que la communion avec son Père céleste est rétablie, la joie du salut est retrouvée.
Avant de terminer, je voudrais préciser, en tant qu’avertissement amical mais solennel, que cette heureuse vérité ne concerne que les vrais croyants ayant mis leur pleine confiance en Jésus leur Sauveur.
Pour les autres qui, plutôt que de se confier en Jésus, comptent sur leurs oeuvres, leur religion, leur conducteur religieux, etc., il est écrit :
« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ;
mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie,
mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3 v.16)
« Qui subsistera devant l'ardeur de sa colère ? » (Nahum 1 v.6)
« Dieu ne nous a pas destinés à la colère,
mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus Christ,
qui est mort pour nous » (1 Thessaloniciens 5 v.9)
« Comment échapperons-nous,
si nous négligeons un si grand salut ? »
(Hébreux 2 v.3)