Le premier miracle relaté dans l’Evangile selon Jean se passe à Cana de Galilée, lors d’une noce à laquelle Jésus fut invité, ainsi que ses disciples. Le vin venant à manquer, la mère de Jésus lui dit: « Ils n'ont pas de vin. »
Jésus lui dit :
« Que me veux-tu, femme ? Mon heure n'est pas encore venue. »
Sa mère dit aux serviteurs : « Quoiqu’il vous dise, faites-le. »
Or il y avait là six bassins de pierre pour contenir de l'eau, placés là pour la purification des Juifs, chacun d'une capacité de deux ou trois mesures. Jésus leur dit :
« Remplissez d'eau les bassins. »
Ils les remplirent jusqu'au bord. Puis il leur dit :
« Puisez maintenant, et portez-en au maître d'hôtel. »
Ils lui en portèrent. Lorsque le maître d'hôtel eut goûté l'eau qui était devenue du vin – or il ne savait pas d'où venait celui-ci, mais les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient – le maître d'hôtel appelle le marié et lui déclare :
« Tout homme sert d'abord le bon vin, ensuite le moins bon, après qu'on a bien bu ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. »
Ce commencement de ses miracles, Jésus le fit à Cana de Galilée ; et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. (Jean 2 v.1 à 11)
Rien ne nous est dit concernant les mariés. La seule chose que nous savons d’eux est qu’ils ont eu l’heureuse initiative d’inviter le Seigneur Jésus et ses disciples. L’invitons-nous, nous aussi, à chacune de nos circonstances heureuses ou malheureuses de notre vie ? Et lui-même serait-il libre de prendre part à nos fêtes de famille, à nos réceptions ou nos divertissements ?
Le vin, symbole de la joie, vient à manquer. Les noces sont en passe de se poursuivre dans la tristesse. Mais Jésus est là et c’est lui seul qui apporte de vrai bonheur. Sa mère le sait et dit aux serviteurs : « Quoiqu’il vous dise, faites-le ! »
N’en est-il pas souvent ainsi dans la vie de tout homme ? Il se hâte, dès sa jeunesse, de profiter de tout ce tout le bonheur qu’il peut s’offrir – bonheur éphémère –, car l’âge avançant peu à peu, viendront les soucis, les chagrins, le déclin puis… la mort. C’est pourquoi la Bible dit :
« Souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse,
avant que soient venus les jours mauvais… » (Ecclésiaste 12 v.3)
Comme le fait remarquer le maître d’hôtel, la manière de l'homme est de servir « le bon vin le premier », puis « le moins bon ». Jésus agit tout à fait autrement : Il réserve à ses rachetés des joies éternelles sans comparaison possible avec les vains bonheurs d'ici-bas.
L’eau transformée en vin a d’abord été placée dans des bassins destinés à la purification. Ces bassins furent remplis jusqu’au bord. Les joies éternelles, Jésus ne peut les donner qu’après avoir accompli pleinement l’œuvre de purification à la croix pour tout homme repentant et croyant. C’est pourquoi Il dit : « mon heure n’est pas encore venue. »
Ainsi, pour boire le meilleur vin, pour pouvoir jouir de ces joies éternelles que Jésus offre, il faut d’abord reconnaître notre besoin de purification et croire en Lui et son Œuvre accomplie une fois pour toutes à la croix où il expia tous nos péchés.
« Quoiqu’il vous dise, faites-le ! » avait dit la mère de Jésus.
Cette parole se fait encore entendre aujourd’hui : « Quoiqu’il vous dise, faites-le ! »
Et que vous dit le Seigneur Jésus ?
« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés,
et moi, je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11 v.28)
« Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;
et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. […]
Et je ne le mettrai pas dehors celui qui vient à moi » (Jean 6 v.35 & 37)
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