Nous avons appris avec effroi la terrible catastrophe aérienne dans les Alpes faisant 150 morts. 150 corps humains ont été détruits en quelques secondes, 150 âmes sont entrées dans l’éternité sans préavis. En écoutant le récit de ce crash, nous essayons d’imaginer les sentiments des passagers et du personnel navigant entre le moment où ils se rendirent compte de la descente de l’avion vers la montagne et le moment du choc final. D’après la boîte noire révélant les cris juste au dernier instant, il est vraisemblable que les victimes n’aient compris la situation qu'au tout dernier moment. Quelles ont donc été leurs pensées dans ce si court instant de panique extrême ? Nul ne peut le savoir, dira-t-on, mais nous pouvons et nous devons chacun nous poser la question : Et si c’était moi ? Il y a cette pensée secrète que nous avons évoquée la semaine dernière : « Ce ne sera pas pour moi » ou « cela n’arrive qu’aux autres » mais cette circonstance tragique survenue « aux autres » doit parler au cœur de chacun d’entre nous. C’est un signal d’alarme qui doit attirer l’attention sur la fragilité de la vie. Comme dans un corps humain, la douleur est un signal d’alarme qui peut sauver la vie d’un malade en le contraignant à consulter le médecin qui soignera, non seulement la douleur, mais la cause du mal, une telle tragédie me rappelle que demain ce peut-être mon tour et que je dois être prêt.
« Prépare-toi à rencontrer ton Dieu » dit la Bible (Amos 4 v.12)
Comment s’y préparer ? En reconnaissant que nous sommes pécheurs et en recevant maintenant, par la foi, Jésus comme notre Sauveur et Seigneur, celui qui a payé, par son sang versé à la croix, le prix de nos péchés. Il a subi, à notre place, la colère et le jugement du Dieu juste et saint de sorte que « celui qui croit au Fils de Dieu a la vie éternelle, mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3 v.16)
Parmi les 150 victimes, combien y en a-t-il qui croyaient au Seigneur Jésus et combien n’étaient pas en règle avec Dieu ? Dieu seul le sait et leur sort éternel est maintenant définitivement fixé pour chacun d’eux.
Nous pensons bien sûr aux familles et aux proches plongés dans la douleur. Nous aimerions leur exprimer notre sympathie et nous prions pour eux, demandant au Seigneur de leur donner consolation et force pour supporter cette tragique circonstance et, surtout et avant tout, que cette épreuve les fasse réfléchir et les amène à se préparer maintenant à la rencontre de leur Dieu qui aura lieu inexorablement dans un avenir plus ou moins proche.
Nous pensons à un événement que les croyants attendent et qui s’effectuera d’une manière subite, plus vite encore que le crash d’un avion : Le retour du Jésus Christ pour enlever son Eglise, c’est-à-dire l’ensemble de tous les vrais croyants nés de nouveau, et l’introduire dans le ciel, le paradis. Il l’a promis : « Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14 v.3). Les croyants morts ressusciteront premièrement, puis les vivants seront ravis ensemble avec eux pour être toujours avec le Seigneur (1 Thessaloniciens 4 v.17). Cette opération s’effectuera « en un instant, en un clin d’œil » (1 Corinthiens 15 v.52) donc trop vite pour qu’il soit alors possible de se mettre règle avec Dieu.
La Parole de Dieu se termine par cette promesse renouvelée du Seigneur Jésus :
« Voici, je viens bientôt ; oui, je viens bientôt. » (Apocalypse 22 v. 7, 12 et 20)
« Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut »
(2 Corinthiens 6 v.2)
et plus tard peut être trop tard car « vous ne savez pas ce qui arrivera demain » (Jacques 4 v.14)
Bientôt le Seigneur va venir !
Es-tu prêt ?
Bientôt le ciel, il veut t'ouvrir !
Es-tu prêt ?
Le Seigneur t'a-t-il racheté ?
Bientôt l'appel peut retentir !
Es-tu prêt ?
Bientôt la mort peut te ravir !
Es-tu prêt ?
Le Seigneur t'a-t-il racheté ?
G. Guillod (Adaptation)
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